En manquant le penalty de l’égalisation à neuf contre onze dans les dernières minutes de jeu contre Nice samedi soir, le TFC a encore raté l’occasion de retrouver un peu d’optimisme.
Week-end après week-end, les matchs du TFC repoussent les limites de l’invraisemblable. Adepte du positivisme à toute épreuve, le nouvel entraîneur Denis Zanko s’attelle depuis son arrivée à louer la cohérence retrouvée de son équipe. Force est de constater que malgré des matchs effectivement plus aboutis, rien ne sourit aux violets qui semblent bel et bien maudits cette saison.
Samedi au soir au Stadium, il a suffi d’une énorme occasion gâchée d’entrée de jeu pour que l’embryon d’embellie se désagrège. Le TFC subissait l’ouverture du score niçoise dans la foulée et le match virait petit à petit au cauchemar avec deux expulsions. Pourtant, à neuf contre onze, une occasion miraculeuse se présentait de sauver l’honneur dans les instants de la rencontre.
De retour de blessure, Max-Alain Gradel, tout juste entré en jeu provoquait un penalty que l’attaquant Aaron Leya-Iseka, dont tout le Stadium a senti la fébrilité, échouait à transformer. Pour couronner le tout, Nice punissait immédiatement les violets avec un deuxième but fatal.
Toujours sans victoire depuis quinze matchs, les Toulousains accumulent les records, comme le fait d’être la seule équipe des cinq grands championnats européens à compter plus d’expulsions que de points (un seul !) en 2020. L’écart avec les concurrents à la course au maintien ne cesse de s’agrandir. Mais tant que, mathématiquement, l’affaire ne sera pas jouée, Denis Zanko assure qu’il continuera à y croire.
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