Suite à un choc subi lors du match opposant le Stade Toulousain à Bordeaux-Bègles ce dimanche 27 décembre, Romain Ntamack annonce le verdict : une double fracture de la mâchoire. Il sera donc tenu éloigné des terrains durant plusieurs semaines.
Même si la victoire du Stade Toulousain sur Bordeaux-Bègles (45-23) ce dimanche 27 décembre est une bonne opération sportive, elle n’en reste pas moins amère pour le club, qui perd ce même jour son ouvreur Romain Ntamack. Victime d’un choc au visage involontaire, mais brutal, à la fin de la rencontre, le jeune numéro 10 a du subir des examens. Et les résultats sont tombés ce lundi, ils sont sans appel :
Suite à un choc reçu à la mâchoire survenu en première mi-temps du match entre le @StadeToulousain et @UBBrugby , les examens montrent une double fracture de la mâchoire. Je vais devoir subir une opération et être éloigné des terrains quelques semaines… ❤️🖤
— Romain Ntamack (@RomainNtamack) December 28, 2020
Un coup dur pour le joueur, pour le Stade Toulousain, et pour l’Equipe de France. Car les échéances s’enchaînent pour les trois.
En confiance, le Toulousain accumule les performances. Nul doute qu’il manquera à son club. D’abord, pour assurer les deux journées de Top14 qui se profilent, mais surtout pour disputer les matchs retour de Coupe d’Europe face à Exeter et l’Ulster. Remporter ces rencontres serait synonyme d’accession aux quarts de finale de la compétition. Il sera remplacé à l’ouverture par Thomas Ramos ou Zack Holmes.
A l’Equipe de France aussi, Romain Ntamack risque de manquer. Notamment, parce que le jeune Toulousain pourrait ne pas être opérationnel pour le début du Tournoi des VI Nations, qui débutera le 6 février prochain. D’autant que les Bleus sélectionnés sont sensés rejoindre Marcoussis deux semaines avant cette première rencontre, face à l’Italie. S’il n’est pas rétabli d’ici là, Matthieu Jalibert pourrait endosser le maillot bleu, floqué du numéro 10.
Source: AFP
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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