Ce samedi 22 mai 2021, les terrasses seront fermées alors que le Stade toulousain disputera sa septième finale de coupe d’Europe de rugby contre La Rochelle. L’engouement autour de ce match inquiète la préfecture qui a mis en place des restrictions sanitaires exceptionnelles dans le centre ville de Toulouse.
Face au Stade rochelais, le Stade toulousain va essayer de décrocher un cinquième titre de champion d’Europe de rugby, ce samedi 22 mai. De quoi prendre une longueur d’avance sur Leister et s’arroger, seul, le titre de club européen le plus titré de la compétition. L’engouement autour de cette finale de coupe d’Europe de rugby qui pourrait replacer les Rouge et noir sur le toit du rugby continental inquiète d’ailleurs les autorités qui craignent des rassemblements, notamment dans les terrasses des bars et cafés qui auront de nouveau le droit d’accueillir du public, alors que le virus du Covid circule encore activement.
La préfecture de Haute-Garonne a donc décidé, en concertation avec les élus locaux, les représentants du clubs ainsi que les acteurs économiques concernés, de prendre des mesures de restrictions sanitaires exceptionnelles, dans le centre-ville de Toulouse, le soir de la rencontre. « C’est une inquiétude forte qu’expriment de nombreux professionnels de la santé, de l’industrie et de la restauration, mais aussi un grand nombre de nos concitoyens, effrayés à l’idée de se retrouver face à une marée humaine l’après-midi du match de rugby », justifie la préfecture qui a notamment décidé d’interdire la diffusion du match dans les terrasses des bars, restaurants et dans l’espace public.
De même, toutes les terrasses des bars et restaurants du centre-ville de Toulouse (la partie de la ville délimitée par les boulevards) devront exceptionnellement fermer à 19 heures et la consommation comme la vente d’alcool sur la voie publique sera momentanément interdites. Enfin l’accès à l’espace central de la place du Capitole et de la place Saint-Pierre sera également interdit.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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