En lançant sa collection de vêtements en 2014, l’objectif de Myriam Underwood était de créer une marque totalement écologique et transparente.
«On se pose souvent des questions sur l’origine de ce que l’on mange, mais aucune sur ce que l’on porte, alors que c’est tout aussi important.» Après des études à l’Institut français de la mode à Paris, c’est via des reportages que Myriam Underwood, devenue vendeuse de prêt-à-porter, découvre les dessous d’une industrie du textile qu’elle ne s’imaginait pas autant «irrespectueuse de l’environnement et des humains, polluante et cancérigène. »
Avec la Révolution textile, elle a ainsi voulu créer sa propre marque bio et saine. Tous ses vêtements sont traçables, de la récolte de la matière première à l’apport de la touche finale. Sur son site internet, elle dévoile les procédés de fabrication, la répartition des prix de ses produits, et les certificats de labellisation des usines partenaires, situées en France et au Portugal. «J’ai créé cette marque parce que je souhaite que mes clients sachent d’où vient ce qu’ils portent. C’est essentiel de connaître l’origine des matières premières, les lieux de teinture et de transformation, etc. C’est ce qui garantit la bonne qualité du produit. » Les principales techniques utilisées dans le processus de fabrication, telles que le tricotage et la teinture, sont par exemple labellisées Oeko-Tex. Myriam Underwood a également choisi de miser sur le lin : «C’est la seule matière écologique que l’on peut trouver en France.
Le lin pousse entre la Normandie et le Nord de la France, sans irrigation et sans engrais. Il est très sain, thermorégulateur et antibactérien. En résumé, il est idéal. » Guidée par le désir de faire évoluer les mentalités, Myriam Underwood entend bien faire connaître sa marque en France et à l’étranger.
Léia Hoarau
Informations pratiques :
https://www.larevolutiontextile.com
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