Pour dire stop à la dégradation de leurs conditions de travail et afin que leur métier soit enfin reconnu, les Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) se sont mis en grève, ce vendredi 30 août, à la veille de la rentrée.
Ce sont eux qui accompagnent les enfants tout au long de la journée et qui font le relais avec les parents le soir. Aujourd’hui, ils demandent que leur rôle soit reconnu à sa juste valeur. Les Agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (ATSEM) se réunissaient, ce vendredi 30 août, devant la Maison des familles de Borderouge pour un mouvement de grève qui implique l’ensemble des personnels municipaux éducatifs.
« Nous sommes présents durant les temps d’animations périscolaires, pendant les repas, en classe où l’on nous impose de plus en plus de tâches pédagogiques comme la prise en charge d’enfants à besoins spécifiques, et même pendant les vacances. Pourtant, on nous considère toujours comme des sous-fifres et non comme des partenaires éducatifs », indique une représentante du syndicat Sud.
Les Atsem dénoncent notamment une infantilisation, à travers des congés qui leur sont imposés, ainsi qu’une évolution de carrière impossible. « Nous ne pouvons passer de la catégorie C à B qu’en changeant de poste. Or nous souhaiterions pouvoir continuer d’exercer un métier que nous avons choisi et que nous aimons », poursuit la syndicaliste.
En outre, même si Marion Lalane de Laubadère, adjointe au maire en charge des affaires scolaires assure que toutes les classes de maternelles sont dotées d’Atsem à Toulouse, le manque de poste est également au cœur des revendications. « Les départs à la retraite sont certes comblés, mais avec l’ouverture de nouveaux établissements, les embauches ne suffisent pas et le besoin de personnel de remplacement n’est pas satisfait », estime-t-on du côté de chez Sud.
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