RENAISSANCE. Deux ans après un incendie accidentel, le bar La Maison est de nouveau ouvert. Rénové à l’identique, l’établissement agencé sur deux niveaux va bientôt accueillir une partie restauration avec plat unique le midi.
Depuis la réouverture à la mi-février, Bernard Bentayou, le propriétaire de La Maison, est encore dans un état d’«euphorie». Il faut dire qu’il y a deux ans, son établissement était ravagé par un incendie nocturne d’origine accidentelle. Créé il y a plus de quinze ans, le bar installé au 9 rue Gabriel Péri est devenu un «mythe» et sa renaissance était attendue avec impatience par nombre de noctambules toulousains. «Plusieurs dizaines de personnes par jour demandaient quand La Maison allait rouvrir», se souvient encore le patron.
Un an et demi de travaux ont finalement été nécessaires pour remettre le lieu d’aplomb. Tel un phénix, le bar a ressuscité de ses cendres début février 2016 avec le vœu d’une «remise en état à l’identique». Bernard Bentayou ne veut pas dénaturer l’esprit de La Maison. Les poutres au plafond, qui évoquent un chalet suisse, ont fait leur retour aux côtés des plaques de plâtre. Une déco chaleureuse et douillette qui repose sur « le souci du détail ». Comme aux débuts du bar, les chaises sont chinées ou achetées chez un antiquaire. «Ici, tout est unique», plaide le propriétaire. Pour sa part, la façade, qui a fait l’objet d’une rénovation, aura bientôt «un éclairage léger et rasant».
«Étendre le concept dans d’autres villes»
Ce qui ne change pas aussi, c’est la carte. Composée d’une quarantaine de cocktails, elle offre également la possibilité de grignoter. Sur la table (basse), des produits de qualité comme de la charcuterie espagnole, des tapas et des conserveries de la maison toulousaine Samaran. Si le rez-de-chaussée compte déjà sa soixantaine de places assises, le niveau supérieur va ouvrir « dans quelques jours», dixit le maître des lieux dans un sourire. Au menu, «une sympathique formule restauration le midi» avec un plat unique. Les places seront «très limitées» mais La Maison promet là encore dans l’assiette « de la très bonne qualité». D’ailleurs, si la législation en vigueur le permet, la cuisson à la cheminée de certaines préparations est envisagée.
À 55 ans, l’insatiable Bernard Bentayou a encore de la suite dans les idées. Il compte «étendre le concept dans d’autres villes» sous la forme de concessions ou de franchises. Avec une exigence : l’ouverture doit s’inscrire dans «un territoire» que le quinquagénaire affectionne et le bâtiment devra posséder «une âme et une histoire».
Kevin Figuier
Infos pratiques : Du lundi au samedi, de 17h à 2h. Fermeture de la cuisine à 23h30.
9 rue Gabriel Péri, Toulouse.
Tarifs : Grignotage autour d’un verre, entre 11€ et 20€ par personne.
La rédaction
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