En visite ce mardi dans l’école Étienne Billières située dans le quartier de Fontaines-Lestang, Jean-Luc Moudenc en a profité pour présenter les objectifs de son action éducative à Toulouse.
Par Valentin Dohin
Le maire de Toulouse a choisi l’école élémentaire Étienne Billières pour marquer la rentrée des classes. L’école vient d’être rénovée. La cour de récréation, la cantine et le préau ont été remis à neuf. Au milieu de l’agitation et du chahut des enfants, Jean-Luc Moudenc s’est offert un bain de foule peu commun. Il a échangé avec des enseignants et des parents d’élèves qui découvraient ou redécouvraient l’établissement sous son nouveau jour. « C’est une très belle école qui date des années 30, elle est encore plus belle désormais », s’est-il réjoui. Par ailleurs, l’école Etienne Billières vient d’être admise au sein du réseau « Refondation de l’éducation prioritaire (REP) ». Le réseau REP diminue l’effectif des classes à un maximum de 27 élèves contre 31 normalement.
Cette rentrée est l’occasion aussi pour Jean-Luc Moudenc, un an et demi après son élection, de dresser le bilan et les objectifs de la municipalité en matière d’éducation. L’éducation est le premier poste budgétaire municipal avec 121 millions d’euros annuel. « La priorité est la construction de nouveaux bâtiments scolaires, il y avait 1200 élèves de plus à la rentrée 2014, il y en a 1400 cette année, forcément nous devons mettre les moyens pour faire face à cette croissance démographique » a expliqué le maire. Pour ce faire, la ville de Toulouse prévoit d’investir sur cinq ans 166 millions d’euros pour la construction et la réhabilitation de bâtiments scolaires. Cet été, 110 écoles ont été rénovées et il y a 52 classes supplémentaires pour cette année 2015/2016. Ainsi 7 écoles seront construites d’ici la fin du mandat de Jean-Luc Moudenc.
Les menus sans viande désormais à la carte
Cette rentrée marque aussi l’arrivée de menus de substitution dans les cantines des écoles primaires. La viande peut désormais être remplacée par du poisson, des œufs ou des steaks végétaux. La suppression dans les cantines scolaires de menus sans porc et sans viande selon des prescriptions religieuses ou des habitudes alimentaires, est devenue ces derniers mois une source de polémique en France. Selon Jean-Luc Moudenc, le débat est clos à Toulouse. Il s’appuie sur le rapport rendu par les membres de « Toulouse Fraternité – Conseil de Laïcité » qui ont approuvé cette décision. Selon le maire de Toulouse, « c’est la voie du pragmatisme » et il ajoute : « chaque enfant qui demandera un menu alternatif pour des raisons de conviction, de pratique alimentaire et de santé, doit avoir droit à un repas complet et équilibré ».
Par ailleurs, la gratuité des repas dans les cantines scolaires n’est plus automatique à partir de cette année. Le prix du repas peut désormais varier de 1 à 6,50 euros, selon les revenus des parents. La mairie assure avoir fixé une compensation pour les familles les plus démunies, en fixant différents critères (RSA, droit d’asile…), qui donnent droit à une exonération totale ou partielle du paiement des repas.
La rédaction
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