Grâce. Ce jeudi 31 janvier, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation, a annoncé l’abandon du projet de fusion des académies et le maintien de tous les rectorats. Celui de Toulouse faisait partie des 13 menacés.
Rectorat de l’académie de Toulouse © Mathieu MDLes employés du rectorat de Toulouse peuvent à nouveau respirer sereinement. Après avoir craint pendant plusieurs mois de devoir faire leurs cartons, la menace d’une suppression de leur circonscription s’est envolée. En effet, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a fait part de sa volonté de maintenir tous les rectorats existants et de renoncer à son intention de fusionner les académies. Une annonce faite devant la commission aux affaires culturelles réunie dans le cadre de l’examen du projet de loi pour l’École de confiance qui a débuté à l’Assemblée nationale.
Depuis la publication, en mars 2018, du rapport Weil sur la réorganisation territoriale commandé par les ministres Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal, en charge de l’Enseignement supérieur, l’avenir du rectorat de Toulouse était plus qu’incertain. Ce document préconisait d’aligner le découpage académique et la répartition des rectorats sur celui des nouvelles régions de France, afin d’harmoniser et de simplifier leurs organisations administratives. En passant de 26 à 13 académies, cette mesure impliquait la disparition du rectorat de Toulouse au profit de celui de Montpellier. Une décision qui, selon ses détracteurs, mettait en péril la qualité et la proximité des services en plus de menacer des emplois.
Depuis le 1er janvier 2016, les deux académies de Toulouse et Montpellier ont toutefois changé de statut et sont désormais deux circonscriptions dépendantes d’une nouvelle entité administrative : la « région académique d’Occitanie ».
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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