Le camion qui aurait provoqué la chute du pont de Mirepoix-sur-Tarn, en Haute-Garonne, sera retiré des eaux ce lundi 6 septembre. Une grue de 35 mètres et une équipe de plongeurs sont mobilisées.
Une nouvelle étape de la reconstruction du pont de Mirepoix-sur-Tarn, en Haute-Garonne, sera franchie ce lundi six septembre. Les équipes du conseil départemental de la Haute-Garonne procéderont au retrait des eaux du camion qui aurait provoqué la chute de la structure en novembre 2019.
Pour rappel, cet effondrement avait fait deux morts, une jeune fille de 15 ans qui traversait le pont en voiture avec sa mère, ainsi que Damien Calvel, le chauffeur du poids lourd. Les premiers éléments de l’enquête ont révélé que le convoi exceptionnel pesait aux alentours de 50 tonnes. Or, la structure avait été construite pour supporter au maximum 19 tonnes.
Le camion et sa remorque sont actuellement coincés au fond du Tarn. Sur la rive gauche, du côté de Bessières, une avancée de terre a été créée. Une grue de 35 mètres de haut y est installée pour permettre de procéder au retrait du poids lourd. Une équipe spécialisée de plongeurs est mobilisée pour toutes les étapes de travaux.
« Toutes les parties immergées sont numérotées, répertoriées et entreposées sur un site dédié », confiaient les services du Conseil départemental de la Haute-Garonne. Le camion sera livré à l’enquête en cours afin de confirmer ou non si son poids est bien à l’origine de l’effondrement de la structure.
Suite à l’ouverture d’une enquête judiciaire, les travaux de démontage des vestiges du pont n’ont pu débuter qu’au mois de décembre dernier, plus d’un an après l’accident. Premièrement, les parties aériennes : suspentes, câbles et pylônes, ont été démontées puis retirées. Ensuite, dès le mois de juillet, le tablier, représentant 600 tonnes de béton et d’acier immergés, a été démonté et évacué.
Enfin, la foreuse que transportait le poids lourd a été sortie des eaux. Après le retrait du camion, il restera encore quelques interventions, notamment le démontage des massifs d’ancrages (dans le sol, ndlr) du pont, des deux côtés de la structure.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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