Pour sa troisième participation aux championnats de France de barbe, Mathieu Puginier vient de remporter le titre dans la catégorie des “barbes naturelles de moins de 20 centimètres”. Je te tiens, tu me tiens, par la…
© kfstudio157Depuis tout jeune homme, Mathieu Puginier a une pilosité remarquable et s’en amuse. « Je n’ai pas attendu la mode. Déjà, vers la fin de l’adolescence, j’avais une barbe généreuse. J’en ai souvent changé le dessin : collier, bouc… Ça a toujours été un jeu », dévoile le champion de France 2019 des barbes naturelles de moins de 20 centimètres.
Avant de décrocher le trophée, ce jeune coach sportif, qui gérait une salle de remise en forme à Labège, s’est illustré dans d’autres catégories. « C’est ma troisième participation. La première année, j’étais inscrit pour le prix des barbes Verdi. Une taille moyennement longue avec les moustaches qui repiquent sur les joues », explique le compétiteur, qui s’est également présenté aux championnats du monde avec une ”Garibaldi”. Mais la victoire lui échappe… d’un poil.
Pas de quoi démoraliser le prétendant. « J’ai toujours eu cette volonté de me démarquer. J’aime bien le défi, le surpassement de soi », assure ce fonceur. Issu d’une famille férue d’exercice physique, il démarre la natation à 3 ans avant de se tourner vers la danse sportive, puis plus tard, la moto de vitesse qu’il pratique encore. Entraînant à chaque fois son entourage dans son sillage.
Sa mère, qui a même ouvert une école, et sa soeur ont suivi ses pas et sont devenues danseuses. Quant à son père, qui ne manque pas une de ses courses, il s’est piqué au jeu. « Depuis deux ans, il participe aussi dans la catégorie moustache. Il a toujours porté la barbe ou la moustache. En 34 ans, je ne l’ai vu rasé qu’une seule journée », se poile le champion.
Mais si cette avantageuse parure provoque l’admiration des uns et la curiosité des autres, elle contraint par ailleurs a des soins quotidiens et, parfois, a faire des choix cornéliens. « Je voulais intégrer les pompiers volontaires. Mais ils ne tolèrent pas une barbe aussi longue. Pour le moment, je vais la conserver et profiter de cette victoire. »
Il y a 65 ans, l’homme redonnait du lustre à un avantage qui tombait alors en désuétude : La barbe ou la “plus noble conquête de l’homme” ! Un reportage télévisé de 1955 sur l’art de choisir le style qui vous convient le mieux. Une pépite des archives de l’Ina.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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