Dans le cadre d’une action nationale, le syndicat des Livreurs uberisés de Toulouse appelle les livreurs à un rassemblement ce mardi 5 octobre pour dénoncer leurs conditions de travail.
Alors qu’une journée de grève intersyndicale et interprofessionnelle est organisée demain à Toulouse comme dans de nombreuses villes de France, les livreurs Uber, Deliveroo et autres types de plateforme ont décidé de se joindre au mouvement.
Le syndicat CGT des livreurs uberisés Toulousains appellent en effet ceux-ci à suspendre les commandes à partir de 19h. Et à participer au rassemblement organisé devant le métro Jean-Jaurès pour dénoncer la précarité de leur activité.
Parmi les revendications, la CGT demande notamment l’augmentation des tarifs. “Depuis 2018, sur Toulouse, le chiffre d’affaire des livreurs travaillant chez Deliveroo a chuté de 30 à 40%“, indique le syndicat. Il dénonce également le blocage par les plateformes de nombreux comptes de façon arbitraire.
La question des livreurs sans-papiers est également mise en avant. La CGT souhaite en effet la régularisation de leur situation sur preuve de la relation de travail afin de faire cesser la différence de statuts. Des livreurs désormais majoritaires à Toulouse selon le syndicat travaillant dans la peur d’un contrôle et qui ne peuvent rien espérer en cas d’accidents.
Les livreurs réclament enfin une couverture sociale en cas d’arrêt maladie financée par des cotisations versées par les plateformes ainsi que le remboursement du matériel, la prise en compte du dénivelé ou encore le droit à des représentants du personnel.
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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