Ancien élu municipal et communautaire en charge de la politique « vélo » de l’équipe de Pierre Cohen, il est aujourd’hui adhérent Nouvelle Donne. Mais il avoue prendre du recul avec la politique et se consacre plutôt à sa passion : la musique. Il se produit d’ailleurs au restaurant Babylon tous les jeudis soir. Entre deux morceaux, il répond à nos questions… décalées.
Vous est-il déjà arrivé de vous endormir au cinéma, au théâtre ou toute autre manifestation culturelle ? Si oui, laquelle ?
Oui. Difficile de préciser puisque je dormais.
De quel luxe ne pourriez-vous pas vous passer ?
Le temps.
Y a-t-il des sujets que vous vous interdisez d’aborder ?
Ma vie privée. Parce que.
Pour décliner une invitation chez des amis, que prétextez-vous ?
Si ce sont des amis, pas besoin de prétexte.
Quelle est votre chanson d’amour préférée ?
« Les histoires d’amour finissent mal en général » des Rita Mitsouko.
Avec quelle personnalité aimeriez-vous échanger votre vie pour une journée ?
Personne. Traumatisé par le film « Dans la peau de John Malkovich ».
A quelle occasion avez-vous menti pour la dernière fois ?
Maintenant, en vous disant que je ne me rappelle pas.
A quelle occasion vous est-il arrivé de penser : « je n’y arriverai jamais ? »
Je ne le pense jamais. Je passe à autre chose.
Pour vous faire plaisir, quel plat faut-il vous cuisiner ?
Un plat savoureux que je ne connais pas.
Quel défaut jugez-vous rédhibitoire ?
Le manque de curiosité.
Que feriez-vous si vous étiez, le temps d’une journée, dans un corps du sexe opposé ?
Je me vengerais de moi-même.
« J’associe le bonheur à une sorte de béatitude qui ne m’intéresse pas. »
Une chanson a-t-elle marqué votre vie ?
« Heroes » de David Bowie, entendue pour la première fois dans le film « Christiane F… ». Vision d’une jeunesse perdue entre ses rêves et la réalité.
Quel a été le moment le plus heureux de votre vie ?
J’associe le bonheur à une sorte de béatitude qui ne m’intéresse pas. Même à des moments très intenses (naissance d’enfants, belles rencontres, élection à Toulouse…), j’étais dans un mélange de sentiments contradictoires : importance, plaisir, gravité, responsabilité, partage, solitude…
Quel serait votre pire cauchemar ?
Devoir choisir entre Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen, entre Ségolène Royal et Marine Le Pen, ou entre Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal.
De quel objet personnel auriez-vous du mal à vous séparer ?
Je n’imagine pas qu’un objet puisse m’être personnel.
Avez-vous une recette miracle contre le stress ?
Relativiser.
Quel est, pour vous, le plus grand luxe ?
Disposer de tout mon temps sans contrainte matérielle.
Qu’est-ce qui vous pénalise le plus dans la vie ?
Ma dispersion.
Qu’aimeriez-vous que l’on dise de vous après votre mort ?
Au moins, il a essayé.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires