L’Unef a dévoilé son classement annuel des villes universitaires les plus chères de France, Toulouse est 20e de ce palmarès. En Occitanie, Montpellier est 18e et Nîmes est 36e.
À quelques semaines de la rentrée, le syndicat étudiant Unef a dévoilé son classement annuel des villes universitaires les plus chères de France, mercredi 18 août. Sans surprise, les villes de l’Île-de-France dominent les huit premières places de classement, Paris en tête. En région, Nice est la ville la plus chère à la 9e place. Aussi, trois villes de la région Occitanie font partie de ce classement qui évalue 47 villes universitaires.
Dans ce classement, Montpellier figure à la 18e position. L’Unef estime les dépenses d’un étudiant à 943,44 euros dans cette ville. Un budget en hausse de 2,14 % en un an. Le logement est le premier poste de dépense. Il faut y consacrer en moyenne 500 euros par mois. Cinq de plus que l’an dernier. Le coût du transport est relativement bas en Occitanie. Il est de 176,40 euros par an à Montpellier, comme l’an dernier.
Toulouse est 20e du classement de l’Unef. Le budget mensuel d’un étudiant dans la Ville rose est évalué à 925,74 euros, en hausse de 2,47 %. Le loyer mensuel tourne autour de 488 euros (+7 euros un an). L’organisation étudiante regrette que “toutes les villes éligibles à l’encadrement des loyers ne l’appliquent pas. C’est notamment le cas du maire de Toulouse (…) qui a refusé d’intégrer le dispositif en novembre 2020.” Pour ce qui est des transports, il faut y consacrer 108 euros par an, un budget en hausse de près de 6 %. Toulouse demeure la quatrième ville la moins chère sur ce critère.
Enfin, dernière ville de l’Occitanie du classement, Nîmes figue à la 36e position. Le syndicat étudiant estime le budget mensuel d’un étudiant à 853,07 euros en hausse de 2,38 %. Ici, le loyer moyen est passé de 406 à 411 euros. Et comme l’an dernier, les étudiants doivent consacrer 160 euros par an aux transports à Nîmes.
Outre le coût du logement et des transports, pour établir son classement, l’Unef prend en compte une série d’indicateurs comme les frais d’inscription à l’université, l’alimentation, ou encore l’électricité.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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