Par Simon Pialat
Ce dimanche sera un jour spécial pour l’association « Agir pour les Animaux » qui existe depuis douze ans. Entre 11 heures et 16 heures, elle organise une journée d’adoption à son refuge, situé 13 rue du Loup à Castelginest. Ce dernier accueille principalement une cinquantaine de chiens, tout autant de chats et quelques chèvres. L’opération est généralement renouvelée tous les mois. « Notre refuge est plein. Chaque animal qui part permet donc à un autre de rentrer » explique sa responsable Betty Loiseau, souhaitant que « ses petits aient une vraie vie de famille ». Cette journée vise donc un public intéressé par l’adoption de l’un des chouchous de l’association. « Il y a aussi des gens qui nous amènent des croquettes et des couvertures. »
« On privilégie les animaux vraiment dans l’urgence »
« Agir pour les Animaux » aide prioritairement les bêtes vieilles, handicapées ou aveugles, et plus globalement celles qui vivent dans l’urgence. « On veut faire vivre le refuge et les petits et nous sommes tous dans la même optique. Nous ne faisons pas de placements rien que pour les placer et nous donnons la priorité aux animaux que les autres refuges ne peuvent pas accueillir. » Parfois, les opérations sont coûteuses et dépassent la barre des 1000 euros, notamment pour les plus vieux. « On préfère dépenser beaucoup d’argent afin de les soigner que de les faire euthanasier. »
Reconnue d’utilité publique, l’association reçoit des subventions de plus de 3000 euros de la mairie de Castelginest. Elle survit également grâce aux dons occasionnels, aux collectes alimentaires et aux vide-greniers.
Ce lourd investissement au profit des bêtes apparaît comme un devoir de mémoire envers elles, aux yeux de Betty Loiseau. « Les animaux sont là pour nous, ils nous aident. Et malheureusement, ils sont également sacrifiés dans les laboratoires alors c’est normal de les aider en retour. »
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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