[INTERVIEW DECALEE] Rémi Vincent
Porte-parole du collectif ‘’Casa Nova’’, l’ancien militant du Front de Gauche travaille à la construction d’un projet de gauche pour l’agglomération toulousaine en vue des municipales de 2020. Après avoir récemment démissionné de son mandat de conseiller municipal de Colomiers, il cherche un nouvel élan politique et s’interroge… nous en avons profité pour lui glisser nos propres questions… décalées.
La pire soirée que vous ayez connue ?
Le soir des résultats des élections législatives de 2012, je n’ai recueilli qu’un peu plus de 6% des suffrages. Ma jeunesse et mon romantisme m’avaient fait miroiter un score plus proche des 12%…
Un souvenir de ce que vous avez acheté après avoir touché votre premier salaire ?
Pas de souvenir précis. Peut-être une montre. #JulienDray
La situation la plus délicate que vous ayez connue ?
Sur l’autoroute à 130km/h, une voiture devant fait un tête-à-queue sur la troisième voie. Ça fait tout drôle.
Votre principale phobie ?
J’ai très peur d’être invité à un repas auquel des militants socialistes essaieraient de me convaincre qu’il faut « être à l’intérieur du PS pour le changer, et donc changer la gauche ». J’y pense et je fais de l’asthme.
Une recette de cuisine à nous conseiller ?
La salade de saumon laotienne de mon beau-frère. Évidemment, car j’ai peur que les copains d’EELV me fassent la tête, le saumon doit être local, bio et étourdi avant d’être tué.
Votre destination de vacances préférée ?
Les Landes, où ma grand-mère vit toujours. Il n’y a pas un été sans que je n’aie vu les Landes. Ou plutôt, sans que les Landes aient vu Rémi Vincent.
Votre endroit préféré à Toulouse…
Pour les sorties nocturnes, le must c’est l’Ice Club. Pour se promener, le quai Lucien Lombard et le quartier Saint-Pierre et Daurade en général. Le quartier des Chalets et Concorde également.
Ce que vous ne supportez pas chez les autres ?
Je déteste les discussions ‘’café du commerce’’ quand il peut y avoir une réponse scientifique ou rationnelle à la question posée. Je déteste les complotistes, les « c’est louche », les « ça, c’est bien la France »…
L’animal qui vous fait peur ?
Les chenilles, les mille-pattes. Je n’ai pas vraiment peur… mais ces bestioles sont immondes.
Un souvenir de vacances ?
J’ai fait du kayak au milieu de dizaines de baleines en Argentine, qui viennent mettre bas chaque année à Puerto Madryn. Quelques jours plus tôt, j’ai aussi cru mourir en avion, pris dans un orage au-dessus de Buenos Aires.
La carrière que vous n’auriez jamais pu embrasser ?
Tous les métiers qui demandent de démarcher pour vendre aux gens des biens et services dont ils n’ont pas besoin, où qu’ils ne puissent pas raisonnablement se payer. Éleveur de mille-pattes, également.
« Certains de mes copains n’arrêtent pas de dire que je suis à droite »
Quel est votre plus grand regret ?
Aucun regret ne m’empêche de dormir. Mais quand même, ne pas avoir tenté les concours pour être officier de police ou des douanes. Bon, j’ai un métier qui me plaît beaucoup, ça rattrape.
Une remarque désobligeante qu’on vous a faite récemment ?
Certains de mes copains n’arrêtent pas de dire que je suis à droite. Tout ça parce que j’aime l’ordre, le drapeau et la Marseillaise… Mais je me rassure en me disant que ce sont des gauchistes décomposés.
Vous souvenez-vous d’un (gros) mensonge d’adolescence ?
Un ami a pris une cuite monumentale à 16h de l’après-midi quand on avait 16 ans. On a tenté, avec des complices, de faire croire à son père qu’il avait mangé de la mayonnaise pas fraîche, ce qui l’avait fait vomir. Raté.
Si la fin du monde approchait, que vous empresseriez-vous de faire?
J’irais à l’océan avec la famille. Et je me ferais flasher par tous les radars automatiques pour y aller.