Fettah Malki, avait été condamné en 2017 à 14 ans de prison, ramené à 10 ans en 2019, pour sa participation indirecte aux attentats perpétrés par le terroriste toulousain Mohammed Merah en mars 2012. Il comparait ce lundi 22 novembre devant le tribunal pour avoir violé les conditions de son contrôle judiciaire.
En 2017, Fettah Malki avait été condamné par la cour d’assises spéciale de Paris à 14 ans de prison pour avoir fourni un pistolet-mitrailleur semi-automatique et un gilet pare-balles au terroriste toulousain Mohammed Merah. Ce dernier ayant usé de cette arme pour commettre les meurtres de sept personnes à Toulouse et Montauban en mars 2012. La peine de Fettah Malki avait été ramenée à 10 ans de prison en appel.
Sorti il y a trois mois du centre de détention de Muret, l’homme âgé de 39 ans aujourd’hui, était placé sous contrôle judiciaire et assigné à résidence. Arrivé à Toulouse à l’âge de 10 ans, cet Algérien d’origine, aurait dû être expulsé vers son pays natal à sa sortie de prison et avait été conduit pour cela au centre de rétention administrative de Cornebarrieu. Mais l’État algérien n’ayant pas voulu accorder de visa, il s’était retrouvé libre et sous surveillance.
Mais, mercredi 17 novembre, il a été interpellé par la police de la sûreté départementale de Toulouse, dans le quartier des Izards. Enfreignant ainsi les mesures conditionnant sa remise en liberté. Pour ces faits, il passera en comparution immédiate, devant le tribunal correctionnel, ce lundi 22 novembre. Il risque la révocation de son contrôle judiciaire et une mise en détention provisoire.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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