Ce mardi 19 février, sept communautés de communes de Haute-Garonne ont cosigné une charte de réduction des déchets. Toulouse Métropole confirme son objectif à 11% d’ordures ménagères en moins d’ici à 2024.
11% d’ordures ménagères en moins d’ici à 2024 ©Sammyday
Mardi 19 février, les représentants de sept communautés de communes de l’aire toulousaine, dont Toulouse Métropole et le Sicoval, se sont réunis avec Decoset, le syndicat mixte chargé de la gestion des ordures ménagères, pour signer une charte de réduction de ces dernières. Une démarche d’engagement, sur la période 2019-2025, et de coopération inédite en France.
Ce document fixe les grands principes qui orienteront les politiques de gestion des déchets et les moyens à mettre en œuvre sur un territoire comptant 152 communes et près d’un million d’habitants. Cinq axes, dont la prévention, la cohérence de la communication, la diminution des biodéchets, l’accompagnement des citoyens et l’éco-exemplarité des collectivités, y sont développés.
La signature de cette charte s’inscrit dans la continuité du deuxième Programme local de prévention des déchets (PLPD), lancée par Toulouse Métropole en octobre 2018. Ce plan, qui vise à diminuer de 11% la production de déchets ménagers par habitant à l’horizon 2024, poursuit les actions déjà engagées par la collectivité. Outre des volets de sensibilisation des habitants au tri et à la réduction des ordures, le PLPD s’attaque à la question du gaspillage alimentaire, de la collecte des textiles et des déchets verts.
Des services de compostage seront ainsi proposés à 22 000 nouveaux foyers, 725 immeubles et 45 jardins publics. Enfin, l’un des objectifs annoncés est d’équiper 44% des boites aux lettres de l’étiquette Stop Pub avec l’espoir de juguler le gâchis de papier lié à la distribution non consentie de prospectus.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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