Deux ans après l’effondrement du pont du Mirepoix-sur-Tarn, Jean-François Portarrieu, député de Haute-Garonne, alerte les autorités sur la vétusté des ponts du département et demande la mise en place de nouveaux systèmes de limitation de tonnage.
Le 18 novembre 2019, le pont de Mirepoix-sur-Tarn s’effondrait, emportant dans sa chute deux victimes : une adolescente de 15 ans, passagère d’une voiture et le chauffeur du camion, ayant provoqué le drame. Il s’agissait d’un convoi exceptionnel composé d’un tracteur et d’une foreuse qui, selon le rapport d’enquête, dépassait les 50 tonnes. Or, le pont était limité aux véhicules de 19 tonnes.
Deux ans après le drame, Jean-François Portarrieu, député de Haute-Garonne, revient sur cet accident et demande, par une lettre envoyée à Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué auprès de la ministre de la Transition écologique, à ce que de nouveaux systèmes de limitation de tonnage soient installés sur les ponts du département pour éviter qu’un événement identique se reproduise.
Pour information, le Conseil départemental de la Haute-Garonne est actuellement en train de lancer une concertation publique pour définir le projet du nouveau pont de Mirepoix-sur-Tarn.
En interpellant l’État sur l’installation de nouveaux systèmes de tonnage, le député de Haute-Garonne alerte également les autorités sur « la situation de saturation d’autres ponts du Nord toulousain », en prenant pour exemple « celui de Gagnac-sur-Garonne, qui attend depuis de trop nombreuses années de voir son engorgement soulagé par un nouveau pont…» termine Jean-François Portarrieu.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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