Grève des éboueurs à Toulouse : deux nouveaux dépôts bloqués
Les éboueurs de Toulouse Métropole durcissent encore leur mouvement de grève en bloquant deux nouveaux dépôts à l’Union et Colomiers ce lundi 10 janvier.
Ils avaient pourtant prévenu. Les éboueurs de Toulouse Métropole poursuivent leur mouvement de grève, entamé le 16 décembre dernier, et durcissent le ton en bloquant deux nouveaux dépôts à l’Union et Colomiers ce lundi 10 janvier.
Pour rappel, deux autres entrepôts sont déjà bloqués depuis la semaine dernière. Ceux du Raisin et de Monlong. Ce qui porte leur nombre à quatre. Mais les agents territoriaux ne comptent pas s’arrêter là. Ils iront jusqu’à bloquer l’ensemble des dépôts de la métropole si nécessaire, « jusqu’à obtenir de nouvelles négociations », avec Toulouse Métropole, a confié Patrick Mouinet, secrétaire général de l’UNSA Territoriaux de Toulouse. Ce dernier ajoute que le prochain site à fermer ses portes pourrait être le site de la collecte sélective, si aucune entrevue avec des élus n’est organisée dans les prochains jours.
Les raisons de la colère des éboueurs de Toulouse
Les éboueurs de la ville sont en conflit avec la municipalité depuis plusieurs semaines. En cause ? Toulouse Métropole a mis fin au concept de “fini-parti”, qui permettait aux professionnels de terminer leur journée de travail dès que leur tournée était terminée. Cette décision a été prise conformément à la loi de transformation de la fonction publique, qui impose aux agents territoriaux de travailler 35 heures par semaine. Or, les éboueurs travaillaient dix heures de moins.
Mais ces derniers n’acceptent pas de se plier à une augmentation du temps de travail sans bénéficier de “mesures compensatoires”. « Les éboueurs effectuent 1h45 de plus par jour sans aucune compensation. Ce n’est plus possible », a déploré Thierry Andreu, secrétaire général adjoint du syndicat Unsa Territoriaux de Toulouse.
Ils réclament aujourd’hui une reconnaissance plus importante de la pénibilité de leur profession, et notamment de bénéficier de 34 jours de congés spécifiques par an, appelés “jours de sujétions”, alors qu’ils n’en possèdent, pour l’heure, que deux. La Métropole propose de porter ce chiffre à neuf. Une mesure insuffisante, selon les éboueurs.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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