Jusqu’au 2 décembre, le festival Migrant’scène invite les Toulousains à aller au-delà de leurs clichés sur les personnes migrantes. À travers des spectacles, des projections, des débats, l’association La Cimade met leurs histoires en lumière.
La Cimade © Rafael Flichman« Parler des parcours individuels, plutôt que de chiffres ou de flux. » Telle est l’ambition de La Cimade, l’association à l’initiative du festival Migrant’scène.
Jusqu’au 2 décembre, cette structure qui accompagne les personnes étrangères dans la défense de leurs droit, organise des spectacles, des conférences, des débats sur le thème “D’ici et d’ailleurs: ensemble”. « Nous voulons montrer que, malgré les discours durs qui peuvent exister à propos des personnes migrantes, il existe des formes de solidarité et que nous avons des luttes communes avec elles, décrit Pierre Grenier, délégué régional de la Cimade, pour qui être humain et solidaire est bien plus ambitieux que d’être fermé et dans le rejet. »
Si l’édition de cette année touche quasiment à sa fin, plusieurs événements sont encore au programme. Le spectacle “Terres closes” se jouera notamment jusqu’au 2 décembre au Théâtre du Grand Rond. Une table ronde et un débat sur le thème “Les immigrés et leurs apports à la société” auront lieu au sein de l’École supérieure d’audiovisuel, le 1er décembre. Ils seront suivis par une projection du documentaire “La permanence” d’Alice Diop. « Les spectateurs pourront ensuite poser des questions soulevées par le film mais aussi parler de problématiques locales, comme la place des réfugiés à Toulouse», décrit Pierre Grenier. L’an passé, près de 4 300 spectateurs se sont ainsi rendus aux projections organisées dans la région. Ce festival, né dans la tête de bénévoles toulousains, est aujourd’hui présent dans 60 villes de France.
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