Le bilan de l’été est bon, Fruit and Food a bien poussé : en moins de deux mois, 1200 personnes se sont inscrites sur ce site mettant en relation des jardiniers aux plates-bandes qui débordent et des consommateurs. L’idée est née à Cugnaux.
© Fruit and FoodUn beau jour, dans un jardin de Cugnaux, Benjamin Guibert et Inès Bazillier découvrent des figues et des noisettes en profusion. « Notre ami Nicolas nous a dit : “Prenez-en, je ne peux pas tout manger”, se souviennent-ils. Nous nous sommes demandés : “Mais comment se fait-il qu’il y ait un tel gaspillage ?” » Il n’en fallait pas plus pour que ce professionnel de la communication et cette jeune femme avec une solide expertise en marketing digital n’échafaudent Fruit and Food.
« Notre site met en relation les particuliers, pour donner, vendre ou échanger tout le surplus de nos jardins. » Il suffit de s’inscrire pour proposer ses fruits et légumes ou bien regarder ce qu’offrent des jardiniers à proximité. Une messagerie permet de communiquer. Certains indiquent un prix (modique), d’autres préféreront un gâteau fait maison, c’est selon. Mais toujours un lien se tisse. « Ce type d’échanges était très naturel avant », rappelle Inès Bazillier.
La plateforme a été mise en ligne cet été. 1200 personnes sont déjà inscrites dans toute la France, dont 300 jardiniers. « Nous sommes contents ! L’Occitanie marche très bien, c’est une zone un peu test puisque l’idée est née là », souligne Benjamin Guibert – qui a grandi à Tournefeuille. Viennent ensuite les régions Paca et Bretagne. Trois quarts des inscrits sont des femmes et 40 % ont entre 25 et 34 ans.
Depuis son siège social à Courbevoie, l’équipe vise les 5000 membres d’ici décembre. Elle aimerait ensuite intégrer un module de paiement et y prélever un pourcentage.
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