Cet été, Louis Biais a passé un mois à Phnom Penh avec l’ONG Pour un Sourire d’Enfant (PSE). Avec des dizaines d’autres bénévoles européens, il a animé un camp de vacances pour enfants démunis. Leur offrir une alternative au travail dans la rue a été une expérience très enrichissante pour ce jeune Toulousain.
Par Laurie Mécréant
Voyageur Aujourd’hui âgé de 25 ans, Louis Biais est architecte et passionné de voyage. « Je suis d’un naturel très curieux », nous dit-il. C’est ce qui l’amène à assister à la projection d’un documentaire de PSE sur les ”chiffonniers’’ cambodgiens, ces enfants qui ‘’travaillent’’ dans les décharges à la recherche de nourriture ou d’objets qu’ils pourront revendre.
Emu Louis est très touché par « ces enfants qui vivent dans la misère, parfois battus s’ils ne ramènent pas à manger chez eux. Ils n’en veulent même pas à leurs parents, ils ne comprennent pas et ne savent pas comment se sortir de là, c’est tout. » Ni une ni deux, l’architecte en herbe écrit une lettre de motivation à PSE pour partir à la rencontre de ces enfants si humbles.
Engagement L’affaire n’est pas à prendre à la légère, Louis doit travailler pour payer son billet d’avion et se rendre disponible 5 semaines : une de préparation et 4 d’animation du camp. À son arrivée, il est accueilli avec 180 autres bénévoles : « on est bien briefé, il faut savoir faire preuve d’initiative, donner beaucoup d’énergie ». Rien qu’à Phnom Penh, ils recevront 700 enfants par jour.
Énergie Les enfants parlent Khmer et il n’y a qu’un interprète pour 20. Les animateurs apprennent quelques mots courants comme « bonjour », « au revoir », « mettez-vous en rang », mais ça reste sommaire. « Comme la communication est difficile, tout passe par le corps. Il faut sourire le plus possible. Ces enfants sont souvent dans des situations familiales difficiles, ils ont besoin de sentir de l’amour avant tout. »
Initiative Louis est revenu plus fort du Cambodge. Outre l’importance de l’énergie transmise par le corps dans la relation à autrui, il a appris à « s’adapter à l’imprévu, toujours prendre des initiatives et passer au-delà des ‘’un tel a dit ci ou ça’’ ». Bref, pour les enfants cambodgiens comme pour les jeunes Européens, ce camp d’été est une belle occasion de grandir avec le sourire.
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires