[DOSSIER] Un chantier jeunesse pour casser les stéréotypes
TOUR DE BABEL. Du 9 au 23 août, les associations Concordia et Emmaüs unissent leur force et organisent un camp-chantier pour adultes à Escalquens. Les participants auront l’occasion de rencontrer des personnes de tout milieu social et des quatre coins du monde, autour d’activités communes de récupération et de remise en état de différents objets.
L’une des motivations principales des participants est de se rendre utile à la communauté », explique Marion Ranou Colliot , la responsable régionale de l’association Concordia. Pour cela, les 12 jeunes inscrits au camp-chantier de cette année passeront deux semaines sur le site Emmaüs d’Escalquens. Âgés de 18 à 30 ans, ils auront une mission bien précise : récupérer du matériel électroménager, des meubles, des vêtements, les trier et les remettre en état. Des objets qui seront ensuite revendus par l’association fondée par l’abbé Pierre.
Pour mener à bien ce travail, ils feront équipe avec des compagnons d’Emmaüs, des personnes en insertion qui vivent à l’année sur le site. Celles-ci « peuvent avoir des difficultés professionnelles et sociales en lien avec leur âge, leur état de santé, la précarité de leur situation matérielle ou leur comportement » explique l’association. Une première occasion de s’ouvrir aux autres et de créer du lien donc. « Pour encadrer les activités, certains animateurs sont formés à la gestion de conflit, à la pédagogie interculturelle et à la communication non violente », décrit Marion Ranou Colliot.
« Nous tentons d’apprendre aux participants la tolérance »
Le camp-chantier est aussi l’occasion pour les participants de rencontrer des jeunes de différentes nationalités. « Aujourd’hui, nous entendons toutes sortes de préjugés et de stéréotypes sur les étrangers. Nous tentons donc d’apprendre aux participants la tolérance, la compréhension, et de les informer sur la réalité du quotidien des autres. » Pour casser les stéréotypes, les animateurs de Concordia usent entre autres de plusieurs jeux “Icebreakers”.
Des exercices appelés ainsi par Marion Ranou Colliot, parce qu’ils brisent la glace des premières rencontres et permettent de créer du lien entre des personnes qui viennent de milieux sociaux et de pays différents. « Vous êtes un garçon de 27 ans et vivez au Pakistan. Selon vous, est-ce que vous avez accès à une éducation ou à une information libre ? » Une manière, selon elle, de mettre carte sur table, de faire tomber le masque social et de s’ouvrir aux autres.
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