On le croise de plus en plus souvent dans les rues du centre-ville. Pratique et écologique, le vélo-taxi n’est pas réservé aux touristes et cherche à se faire une place à Toulouse pour les petits trajets du quotidien.
C’est un moyen de transport traditionnel dans certains endroits de la planète. En France, il commence seulement à émerger en tant que mode alternatif de déplacement en ville.
Pourtant déjà bien implanté à Paris, Lyon et Marseille, le vélo-taxi à Toulouse en est à ses balbutiements mais pourrait vite trouver sa place. Après un premier essai en 2008, la société Happymoov (anciennement Cycloville), n’a en effet relancé son offre de transports de personnes qu’au printemps dernier dans la Ville rose.
Elle dispose aujourd’hui de cinq triporteurs disponibles à la demande dans le centre-ville. « C’est exactement le même mode de fonctionnement qu’un taxi. On peut les réserver par téléphone mais aussi le prendre directement dans la rue. Actuellement, nous testons également à Lille une application sur le modèle Uber qu’on devrait déployer rapidement », explique Antoine Duthoit, fondateur du réseau présent dans 13 villes en France.
Parmi ses usagers, Happymoov compte notamment des personnes à mobilité difficile, non-voyants ou seniors ayant besoin de transports complémentaires pour de courts trajets. Des parents sollicitent aussi les tricycles pour la sortie d’école de leurs enfants. « Pour l’instant, nous complétons l’activité avec du tourisme et de la livraison mais nous avons déjà près de 400 clients, dont certains très réguliers. Nous sommes persuadés que c’est une solution d’avenir pour se déplacer alors que la voiture en centre-ville est de plus en plus remise en question. »
Dossier : Toulouse sans voiture, c’est possible ?
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