HOSPITALITÉ – À la rentrée prochaine, vingt bacheliers syriens devraient intégrer les universités de Toulouse et de Montpellier. Ils ont été choisis parmi une centaine de candidats, dans le camp de Zaatari, en Jordanie, où 80 000 Syriens sont réfugiés.
Leur première année d’étude sera consacrée à des cours intensifs de français : « Ce sont des débutants qui devront rattraper en un an plusieurs niveaux de langue étrangère. Une condition sine qua non pour pouvoir suivre les exposés des professeurs et prendre des notes », averti Samir Aïta, le président de l’association Démocratie et entraide en Syrie, qui coordonne le projet, aux côtés des universités et avec le soutien appuyé de la Région Occitanie.
Les étudiants syriens se destinent ensuite à des cursus très variées, dans l’architecture, le génie civil, le droit, la psychologie, la santé ou l’informatique : « Ce sont des métiers très recherchés en Syrie. Ces jeunes veulent y retourner pour aider la population et reconstruire leur pays », estime Samir Aïta.
Il reste toutefois à lever des obstacles administratifs auprès du ministère des Affaires étrangères : le renouvellement des passeports et l’obtention des visas : « Il faut se dépêcher, car les Syriens doivent arriver courant septembre. Nous devons les accueillir dans de bonnes conditions, leur présenter les acteurs du dispositif, avant de les héberger dans les logements du Crous de Toulouse et Montpellier. »
Philippe Salvador
Philippe Salvador
Philippe Salvador a été reporter radio pendant quinze ans, à Toulouse et à Paris, pour Sud Radio, Radio France, RTL, RMC et BFM Business. Après avoir été correspondant de BFMTV à Marseille, il est revenu à Toulouse pour cofonder le magazine Boudu.
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