Conseiller régional de la majorité et maire de Paulhac, Didier Cujives est un homme de terrain et pour cause, il est adepte des voyages, à la recherche d’échanges et de nouvelles cultures. De retour d’un voyage en Iran durant lequel il a côtoyé les hautes autorités comme la population, il répond à nos questions… décalées.
La phrase que vous ne supportez pas d’entendre ?
« A l’impossible, nul n’est tenu », cette phrase est souvent entendue dans la bouche de celles et ceux qui ont accepté la fatalité, qui ont renoncé à se battre et à changer le cours des choses.
Quel est votre plus beau souvenir d’enfance ?
Un jour d’été 1969, en Ariège, dans la ferme familiale, entouré de l’affection de ma famille, nous suivions à la télévision les premiers pas de l’homme sur la Lune.
Votre plus grande peur ?
Au moment de la révolution roumaine, j’avais conduit un convoi humanitaire jusqu’à la ville de Craiova. Une grenade explose à nos côtés, les vitres de notre hôtel se brisent, les chars d’assaut font irruption dans la rue, des tirs d’armes automatiques crépitent… C’est la guerre civile !
Votre plus belle expérience ?
Sans aucun doute, le combat victorieux que j’avais initié contre le projet de second aéroport toulousain et qui avait mobilisé tous les territoires de l’agglomération. Nous étions plus de 30.000 à manifester à Toulouse et Montauban en 2003. Ce fut une aventure humaine sans précédent.
Votre plus gros fou rire ?
J’ai souvent des fous rires avec mes trois enfants, notamment lorsqu’ils se moquent de moi, de mes tics et de mes manies.
Quelle est votre émission TV préférée ?
L’excellente émission de Frédéric Taddei sur France 2 «Ce soir ou jamais». Une émission de débat public permettant la confrontation des idées et qui fait l’honneur de la télévision publique. Dans un registre moins sérieux, «On n’est pas couché» de Laurent Ruquier.
Et celle que vous détestez ?
Je regarde rarement la télévision, aussi je ne connais pas le nom de toutes les émissions que je déteste, mais elles sont nombreuses.
« Il m’arrive de chanter quelques chants d’église »
Qu’est-ce qui vous fait rire ?
Moi-même !
Quel est votre péché mignon ?
Rien n’est meilleur que de fines tranches de jambon d’un Porc Noir de Bigorre. Il y en a toujours un en permanence, chez moi, en dégustation.
La pire soirée que vous ayez connue ?
Le soir du premier tour de l’élection présidentielle du 21 avril 2002. Cette soirée fut épouvantable, c’était un véritable coup de tonnerre dans le ciel politique français. J’ai vécu l’élimination de Lionel Jospin du second tour au profit de l’extrême droite, avec une immense peine, une profonde colère et une sérieuse inquiétude.
Le pire cadeau que vous ayez offert ?
Certains cadeaux que j’offre à ma mère, de retour de voyage, m’obligeant à trouver celui le plus «typique» et en conséquence pas toujours de très bon goût.
Votre restaurant toulousain préféré ?
«La Métairie» à Paulhac, que je considère comme un restaurant toulousain, compte tenu de sa clientèle et de sa proximité avec Toulouse. Un véritable havre de paix, dans une ferme chaleureuse avec une cuisine de terroir unique et de qualité.
Quelle est la chanson que vous aimez fredonner sous la douche ?
Je chante tellement mal que j’évite de m’infliger à moi-même des chants discordants. Il m’arrive cependant de chanter quelques chants d’église, sans doute réminiscence de mon éducation religieuse et parce qu’ils sont faciles à interpréter.
Quel est votre gadget préféré ?
Celui que je montre à tous mes amis qui viennent chez moi : une molaire de mammouth qui date de 20.000 ans, acquise dans une salle des ventes. Je pourrais aussi évoquer ma collection de couteaux de Laguiole.
Quel est votre destination préférée ?
Ma destination de voyage préférée est toujours la prochaine que je vais réaliser… Je n’aime pas retourner sur mes pas, mais au contraire toujours découvrir de nouveaux horizons.
Quel est votre animal préféré ?
Il m’est impossible de choisir mon animal préféré, j’ai dix tortues terrestres, deux chats, un chien et… Un gecko ! Mais c’est mon chat, Cachou, qui me donne le plus d’affection.
Si la fin du monde approchait, que vous empresseriez-vous de faire ?
Je m’empresserais de l’interrompre.
Commentaires