[En Vue] Curupira, entrepreneurs de bon sens
Alors que la rénovation de l’Université Jean-Jaurès vient d’être achevée, Audrey Bretaudeau, Rémi Maitre et Edson Zenebra y ont ouvert, en novembre 2016, le café culturel Curupira. À la sortie de leur master, ils ont imaginé une cantine éthique, vecteur de lien sur le campus.
HISTOIRE – « Le nom Curupira vient d’un mythe de la forêt tropicale. Cet être protège la forêt des abus en trompant ses ennemis », explique Edson Zenebra ou ‘’Sasso’’. « C’est pour cela que notre slogan est ‘’’la culture du bon sens’’ », poursuit Audrey Bretaudeau. À la carte de cette cantine, née sur le campus de l’université Jean Jaurès, on ne trouve ainsi que des produits locaux, bio et végétariens à déguster à l’heure du déjeuner ou à la pause café. Le tout cuisiné par Géraldine Ricaud qui a rejoint l’équipe en janvier.
ÉQUIPE – Audrey, Edson et Rémi se sont rencontrés sur les bancs de la fac, en master 2 ‘’Nouvelle économie sociale’’. Ce qui était d’abord un projet de fin d’études porté par Rémi et Edson, la création d‘une épicerie, s’est finalement mué en projet professionnel de plus grande ampleur : imaginer une cantine éthique sous la forme d’une entreprise coopérative.
ABOUTISSEMENT – Alors que les locaux devaient à l’origine être destinés à une cafétéria du Crous, le groupe d’amis décide de proposer un projet alternatif. « Mais il a fallu convaincre la direction de l’université », lancent-ils. Un processus qui a pris plus d’un an, de la présentation à l’obtention d’une délégation de service public, en passant par l’appel d’offres. « Nous avons été soutenus par une pétition des professeurs et d’agents du département de psychologie. Elle a recueilli 650 signatures, preuve qu’il y avait une attente d’un lieu différent des foyers, qui ont leurs publics d’habitués », explique Audrey Bretaudeau.
LIEN –Tous veulent aussi faire de Curupira plus qu’une cantine. « Chaque mois une nouvelle exposition est proposée. L’association de sensibilisation à l’environnement Sèmelé, viendra faire des conférences, on travaille aussi avec le Centre d’Initiatives Artistiques du Mirail pour proposer des concerts », explique Audrey Bretaudeau.
ÉCONOMIE – Les trois coopérateurs se donnent un an pour faire un point sur leur modèle économique. « L’activité se concentre sur quelques mois de l’année et nous n’avons aucune subvention de l’université, c’est à nous de trouver l’équilibre », conclut la jeune femme.
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