Pour diminuer les risques de récidive et lutter contre les effets secondaires des traitements de la maladie, l’hôpital des enfants intègre l’activité physique en tant que thérapie non médicamenteuse en créant un pôle Sport et cancer.
©CAMI Sport & Cancer« L’activité physique est aujourd’hui reconnue comme un soin de support permettant d’améliorer le pronostic des patients et de diminuer les effets secondaires des thérapeutiques anticancéreuses », assure le docteur Geneviève Plat-Wilson, médecin à l’hôpital des enfants du CHU de Toulouse et référente du pôle Sport et cancer. La création de cette unité au sein du service onco-hémato-pédiatrie le 8 octobre dernier, dont l’inauguration officielle aura lieu ce jeudi, est le fruit d’un partenariat entre le centre hospitalier et l’association Cami Sport & Santé, qui développe et structure l’activité physique en cancérologie et hématologie.
« Cela m’a fait beaucoup de bien, au physique et au moral »
À raison de deux séances de thérapie sportive de 15 à 45 minutes par semaine, menée par une professionnelle, les jeunes patients du service peuvent ainsi bénéficier, en chambre, d’un programme d’activité physique personnalisé. De cette façon, comme Marion, une centaine d’enfants par an seront accompagnés durant leur hospitalisation : « Quand je suis arrivée, je n’avais pas du tout le moral, je n’avais plus vraiment d’envie ni d’énergie. Je n’étais pas du tout sportive donc je n’ai pas dit oui tout de suite. Finalement, cela m’a fait beaucoup de bien, au physique et au moral », confie-t-elle.
Reconnue comme une thérapeutique non médicamenteuse par la Haute autorité de santé en 2011, l’activité physique, en plus d’améliorer la qualité de vie des malades, est le seul traitement de la fatigue validé en oncologie.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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