Le CHU de Toulouse a inauguré le vendredi 5 juillet en présence de la ministre de la Jeunesse et des Sports, Roxana Maracineanu, sa toute nouvelle Clinique universitaire du sport (CUS), installée à l’hôpital Pierre-Paul Riquet, sur le site de Purpan.
La Clinique universitaire du sport de Toulouse ©DRLa CUS réunit sur un même lieu un service de médecine du sport et un réseau dense de spécialités médicales et chirurgicales, avec un but commun : la prise en charge médicale des sportifs de tous niveaux, professionnels et amateurs, mais aussi l’accompagnement de la reprise d’une activité physique, en particulier pour les patients porteurs de pathologies chroniques. Outre le soin, le quotidien des praticiens du CUS est également rythmé par des missions d’enseignement et de recherche.
« La Clinique universitaire du sport ouvre ses portes dans un contexte exceptionnel pour le sport français. Outre la Coupe du monde de football féminin, de nombreuses compétitions vont être organisées en France, dont la Coupe du monde de Rugby en 2023 et les J.O en 2024. La CUS va jouer son rôle et permettre d’accompagner les sportifs, amateurs ou professionnels, dans leur projet de développement de leur niveau de performance, quel que soit leur âge, leur niveau, tout en préservant leur santé » déclare le professeur Pierre Mansat, chirurgien traumatologie-orthopédie, chef du Pôle Inflammation, Infection, Immunologie, Locomoteur (I3LM), et qui prendra la tête de la CUS en octobre prochain.
Trois pionniers sont à l’origine de ce qui est aujourd’hui la Clinique universitaire du sport. Les professeurs Paul Montastruc, Michel Pujol et Michel Garrigues ont posé dès 1981 les jalons de ce qui allait devenir en 2003, sous la direction du Professeur Rivière, chef du service d’Exploration de la Fonction Respiratoire et de la Médecine du sport, un service de médecine du sport à part entière mis en place sur le site de l’hôpital Purpan.
Comme l’explique le Professeur Rivière, « la médecine du sport s’intéresse aussi bien à la performance des sportifs qu’à la relation entre activité physique et santé, qui concerne l’ensemble des patients. L’activité de ré entraînement de patients insuffisants respiratoires ou atteints d’autres pathologies chroniques que nous avions mises en place était scindée ente deux lieux, les hôpitaux Larrey et Purpan. Je me suis donc dit : pourquoi ne pas implanter la médecine du sport à l’hôpital PierrePaul Riquet à proximité des services dont nous partageons la prise en charge de patients, comme l’orthopédie-traumatologie, la rhumatologie, la neurologie, l’imagerie médicale ? »
Ce service de médecine du sport s’est doté depuis de moyens, équipements et personnels propres. Après un premier déménagement du Pavillon Baudot à Purpan vers l’Hôpital Larrey, il vient tout récemment d’être relocalisé sur le site de l’Hôpital Pierre-Paul Riquet (Purpan), à proximité de toutes les unités participant quotidiennement à optimiser la prise en charge des athlètes et patients candidats à la pratique d’une activité physique ou sportive.
Le rôle de la CUS est d’offrir à toute personne pratiquant une activité sportive une prise en charge globale, qui tienne compte de ses capacités physiques, de ses objectifs et des particularités du sport pratiqué. Cet accompagnement, ponctuel ou prolongé, passe par une évaluation physiologique des capacités de l’athlète, de ses besoins particuliers et la mise en place d’un programme adapté à ses objectifs.
Toute pratique sportive peut s’accompagner de risques, qui exposent les sportifs à des accidents ou des pathologies liées à l’exercice. La CUS accueille donc également des sportifs dans des contextes pathologiques aigus (fracture, commotion, claquage, tendinite…) ou d’évolution chronique (arthrose). Les médecins du sport travaillent alors en coordination avec les spécialistes impliqués et guident la reprise d’activité des sportifs.
La Clinique Universitaire du Sport ne se cantonne pas aux sportifs professionnels en pleine
forme. Elle accompagne également les amateurs, les personnes désireuses de reprendre une activité sportive et de tout patient désirant une approche personnalisée de leurs besoins en rééducation, « ré-athlétisation » ou maintien de leurs capacités physiques.
Les patients souffrant par exemple de pathologies rhumatologiques, cancéreuses ou auto-immunes, d’insuffisance rénale, d’arthrose, de lombalgies ou d’hémophilie, tout comme les personnes récemment opérées, peuvent bénéficier de conseils adaptés et d’un programme de ré-entraînement établi sur mesure, et compatible avec leur état de santé.
Source: communiqué du CHU de Toulouse
Commentaires
eric VIDAL le 14/09/2024 à 12:56
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