Le retour d’une météo estivale a provoqué une forte concentration de pollens de graminées dans l’air. Au 16 mai 2021, la quasi-totalité de l’Occitanie a été placée en alerte rouge par le Réseau national de Surveillance aérobiologique.
Avis aux allergiques, la vague de chaleur qui s’est installée apporte avec elle sont lot de graminées. Dix des treize départements d’Occitanie ont été placés en alerte rouge à ces pollens, ce lundi 16 mai 2022, par le Réseau national de Surveillance aérobiologique (RNSA). Pour l’instant, seuls la Lozère, le Tarn et l’Aveyron font de la résistance et restent en alerte jaune. « Les graminées sont les herbacées que l’on voit pousser le long des routes, dans les champs et même parfois sur les ronds-points », explique le RNSA dans un communiqué. Parmi elles, « plusieurs sont très allergisantes comme la fléole, le pâturin, l’ivraie, le dactyle, la fétuque, la flouve, le seigle, l’avoine, le blé… », énumère l’association.
L’épisode devrait durer jusqu’à fin juillet et concerne toute la France, selon les prévisions du RNSA. Mais le Sud est particulièrement concerné. La raison : le temps ensoleillé et les températures élevées ces derniers jours. Une météo estivale qui « favorise l’émission et la dispersion de fortes concentrations de pollens de graminées dans l’air », analysent-ils. Mais même un retour de la pluie ne suffira pas à enrayer cet épisode, comme l’expliquent les experts : « les averses pourront apporter un peu de répit en plaquant les pollens au sol, mais elles favoriseront aussi la croissance des graminées qui libèreront davantage de pollens dès que le soleil fera son retour ».
« Les allergiques doivent se préparer à des semaines compliquées […] et suivre les traitements prescrits par leurs médecins et allergologues ou les consulter en cas de symptômes allergiques », rappelle le RNSA. Parmi ces symptômes, démangeaisons aux yeux, le nez qui coule, une gêne respiratoire… À noter que toute l’Occitanie est également en alerte jaune aux pollens de chêne.
William Bernecker
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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