Le chantier de restauration du pont de Bédarrides vient de débuter. L’ouvrage présente des faiblesses causées par les éléments et la circulation.
Vieux de presque 400 ans, le pont de Bédarrides est en train de se faire une nouvelle jeunesse. Sa restauration vient effectivement de démarrer. Et elle va durer plusieurs mois. C’est effectivement une importante opération de réfection qui attend ce pont emblématique construit entre 1640 et 1644.
« L’édifice montre de sérieuses faiblesses. L’usure du temps, les crues successives et la circulation routière l’ont fragilisé. Plusieurs dégradations notables ont été observées comme l’érosion des maçonneries, l’affouillement d’une pile, le mauvais état des parapets… », détaille le Département de Vaucluse qui est chargé de la restauration du pont. D’un coût d’1,07 millions d’euros, elle est financée par la collectivité et l’État.
« Dès 2023, des mesures conservatoires ont été mises en œuvre pour préserver le pont et limiter les charges. La circulation est depuis alternée par des feux tricolores et le passage limité à 3,5 tonnes, excluant les poids lourds. Mais il devenait nécessaire de lancer un chantier pour garantir la pérennité de l’ouvrage et la sécurité des usagers qui le traversent », déclare le Département.
Au programme, notamment : restauration des maçonneries, renforcement structurel des voûtes, installation d’une nouvelle dalle et d’un système d’étanchéité. Le pont restera ouvert à la circulation durant la majeure partie des travaux. Il devrait, toutefois, fermer lors de deux périodes au premier trimestre 2026. Des déviations seront mises en place.
La restauration du pont devrait s’achever au printemps prochain. « Une fois les travaux terminés, l’objectif est de réautoriser le passage du pont aux véhicules de moins de 10 tonnes. Par contre, la circulation restera alternée, car l’édifice est étroit, mais des trottoirs seront créés et les parapets restaurés », annonce la collectivité sur son site.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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