Face à une hausse significative de l’ozone dans l’air, les préfectures du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence se préparent à affronter un nouvel épisode de pollution sur leur département. Les habitants, en particulier les personnes vulnérables, sont appelés à la prudence. Des restrictions de circulation et des contrôles renforcés sont également mis en œuvre.
Ce vendredi 20 juin, les départements du Vaucluse et des Alpes-de-Haute-Provence sont touchés par un nouvel épisode de pollution à l’ozone, en raison de conditions météorologiques propices à la formation de ce polluant. « Les concentrations en ozone continuent d’augmenter et de dégrader la qualité de l’air, en lien avec des températures élevées et un bon ensoleillement, favorisant les processus photochimiques, responsables de la formation de l’ozone », indique AtmoSud.
L’organisme, chargé de la surveillance de la qualité de l’air en région PACA, prévoit la poursuite de cet épisode au moins jusqu’à samedi.
Dans le Vaucluse, l’épisode passe dès aujourd’hui en alerte de niveau 1, avec des mesures obligatoires mises en œuvre. La préfecture renforce ainsi les contrôles de vitesse, de pollution des véhicules, ainsi que l’interdiction de brûlage de déchets verts. Des limitations supplémentaires s’ajoutent : réduction de la vitesse de 20 km/h sur toutes les voiries (sans descendre sous les 70 km/h), suspension des travaux utilisant solvants ou moteurs thermiques, et report des épandages agricoles.
Dans les Alpes-de-Haute-Provence, l’alerte est au premier niveau de vigilance. Elles sont ainsi placées en vigilance « “information-recommandation” pour un épisode de pollution de l’air à l’ozone », rappelle la préfecture. Ce niveau d’alerte correspond au dépassement du seuil horaire de 180 µg/m³, seuil à partir duquel des effets sanitaires peuvent apparaître chez les personnes sensibles.
Les autorités recommandent alors aux populations vulnérables, enfants, personnes âgées, asthmatiques, femmes enceintes, de réduire les activités physiques en extérieur et d’éviter l’exposition à des produits irritants. « En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, prenez conseil auprès de votre pharmacien ou de votre médecin », insiste le communiqué préfectoral.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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