La préfecture du Vaucluse se met en alerte après la confirmation d’un cas autochtone de chikungunya à La Crau, dans le département voisin du Var. Il s’agit du premier cas recensé cette année en métropole. Les services de l’État appellent ainsi à la vigilance et déclenchent des mesures préventives. Démoustication, mobilisation sanitaire et recommandations au public sont immédiatement mises en œuvre pour éviter la propagation du virus transmis par le moustique tigre.
Ce mercredi 11 juin, un cas de chikungunya contracté localement a été confirmé à La Crau, dans le département du Var. La préfecture du Vaucluse, département voisin, a rapidement relayé l’alerte, soulignant le risque potentiel de propagation dans les territoires limitrophes, notamment en période estivale, propice à la prolifération du moustique tigre.
« Ce cas autochtone confirme la présence du virus sur notre territoire. Il est impératif que chacun applique dès maintenant les gestes de prévention », a déclaré le préfet du Vaucluse.
En réponse à ce premier cas, l’Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen (EID-Med) est rapidement intervenue à La Crau. L’objectif : éliminer les moustiques adultes et les gîtes larvaires autour de la zone concernée. Ces opérations se déroulent aussi bien sur la voie publique que dans les jardins privés.
Simultanément, l’Agence Régionale de Santé (ARS) Paca et Santé publique France mènent une enquête de terrain dans le quartier du patient identifié. En porte-à-porte, les agents cherchent à identifier d’autres personnes potentiellement symptomatiques et diffusent les recommandations sanitaires. « La coopération des habitants est essentielle. Ce n’est qu’avec leur participation active que nous pourrons enrayer tout début de chaîne de transmission », souligne la préfecture.
Pour rappel, le chikungunya se manifeste par une forte fièvre, des douleurs articulaires et musculaires, une grande fatigue, des maux de tête et parfois une éruption cutanée. Ces symptômes doivent alerter, en particulier si la personne concernée n’a pas voyagé récemment dans une zone endémique. Le préfet rappelle : « Toute personne présentant des symptômes évocateurs doit consulter immédiatement son médecin traitant. »
Par ailleurs, la préfecture insiste sur la prévention individuelle. Elle recommande :
Limiter les eaux stagnantes est un geste essentiel. Chaque habitant est donc invité à :
« Chacun, en modifiant son comportement, peut se protéger et protéger ses proches », insiste la préfecture.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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