Le 22 août, la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence a annoncé que le secteur du bassin versant du Colostre est désormais classé au niveau de « crise », le degré le plus élevé sur l’échelle des restrictions liées à la sécheresse. Ce classement entraîne l’interdiction de prélèvement d’eau pour des usages agricoles, ainsi que pour l’arrosage des pelouses, des jardins potagers et des espaces publics dans sept communes, qui étaient déjà en « alerte renforcée » depuis le 8 août.
Le bassin de l’Asse a également été placé au même niveau, entraînant l’interdiction pour 25 communes du département de remplir ou de vider les piscines, ainsi que de laver les véhicules. Cette décision a été prise malgré un bref épisode orageux survenu le 15 août.
La quasi-totalité des départements des Pyrénées-Orientales, de l’Aude et de l’Hérault se trouvent également en situation de « crise ». De même, plusieurs bassins, tels que ceux de l’Isle-Dronne en Charente, de l’Anglin dans l’Indre, du Cosson dans le Loiret, et de la Voise en Eure-et-Loir, connaissent des restrictions similaires. D’autres départements, notamment en Corse, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Provence-Alpes-Côte-d’Azur, sont placés en « vigilance sécheresse ».
Malgré ces points critiques, le Bureau de recherches géologiques et minéralogiques (BRGM) a indiqué que l’état des nappes phréatiques métropolitaines au 1er août était « très satisfaisant », en grande partie grâce aux abondantes pluies printanières. Cependant, certaines nappes, notamment celles des littoraux du Roussillon, du Languedoc, de Corse et du sud de l’Alsace, affichent des niveaux inférieurs aux normales.
Journal Toulousain
Anciennement journal hebdomadaire de solutions, le Journal Toulousain est passé 100% digital en janvier 2020.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires