En poste depuis 2017, Maguelone Pontier est la directrice générale du Marché d’intérêt national (Min) de Toulouse. Celle qui a redressé économiquement le ‘’Ventre de la Ville rose’’, déborde d’énergie et enchaîne les projets de développement. Les derniers en date : l’ouverture du Min au grand public ou encore la création d’une école de formation aux métiers de bouche. Mais c’est ici, plus intime, que le JT vous propose de découvrir Maguelone Pontier, au fil de nos questions… décalées.
Maguelone Pontier, quelle est la pire soirée que vous ayez connue ?
Cela commençait pourtant par une balade en vélo sous le soleil. Mais survient un terrible mal de tête, qui se transforme en migraine. Chose habituelle chez moi. Et quand cela arrive sur une petite île bretonne, ça devient compliqué. Résultat : bateau, pompiers, urgences. Un enfer !
Un souvenir de ce que vous avez acheté après avoir touché votre premier salaire ?
Une sublime paire d’escarpins d’été dorés de chez Tara Jarmon. Je l’ai amenée chez mon cordonnier la semaine dernière pour une ultime réparation mais il n’y avait plus rien à faire pour elle. N’ayant pas le courage, le cordonnier l’a jetée à ma place devant mon cœur en miettes.
La situation la plus délicate que vous ayez connue ?
Lors de mes premiers jours en tant que conseillère du président de la FNSEA, pendant la crise du lait, au cours d’un salon d’élevage. Des producteurs, légitimement épuisés et en colère, nous ont encerclés et menacés. Le dialogue était très difficile. Nous avons été obligés de nous replier, avec le ministre de l’Agriculture, plusieurs heures, en attendant l’arrivée du GIGN. Un souvenir éprouvant.
Votre principale phobie ?
J’en ai moult : Guy Georges, le noir, le vide, les chiens, un peu les chats aussi en étant honnête, tout ce qui mord ou pique, les caves et les parkings, les rues désertes… Et la liste est loin d’être exhaustive !
Le plat que vous détestez ?
La tête de veau et les abats en général. Et pourtant, j’adorerais aimer ça puisque c’est le plat traditionnel des visites matinales du plus grand Marché du monde : Rungis.
Une recette de cuisine à nous conseiller ?
Si c’est moi en cuisine, je ne vous le conseille pas ! J’ai en plus la chance d’avoir un professionnel à la maison qui a découragé toute tentative. Je suis par contre incollable pour vous conseiller sur les bons restaurants, traiteurs et commerces de bouche à Toulouse.
Votre destination de vacances préférée ?
Je voyage beaucoup. C’est une véritable passion qui a fait de la crise du Covid une période d’immense frustration. J’ai un besoin viscéral de partir. Les îles paradisiaques ont ma préférence même si je voyage plutôt en sac à dos et sur tous les continents (derniers en date : Zanzibar, Inde, Cap Vert, Argentine, Japon, Indonésie, Namibie, Géorgie, etc.).
« La peur des chiens provoque chez moi des comportements irrationnels et ridicules »
Votre endroit préféré à Toulouse…
Le couvent des Augustins. J’aime le musée évidemment et j’attends avec impatience sa réouverture, mais j’apprécie par-dessus tout lire sur une chaise longue dans le cloître l’été. Vous êtes à la fois dehors et au cœur d’un des plus beaux lieux de Toulouse. D’une sérénité absolue !
Ce que vous ne supportez pas chez les autres ?
Le racisme. Je pense fondamentalement qu’une personne qui en rejette une autre ne peut pas être quelqu’un de bien même si je conçois que le rejet, la douleur ou la frustration puissent susciter de la colère.
L’animal qui vous fait peur ?
Le chien. Cette peur provoque chez moi des comportements irrationnels et ridicules. Enfant, j’ai failli me jeter dans un lac, en plein hiver, pour éviter un chien. Mes parents en ont ensuite adopté un pour m’aider, mais rien n’y a fait. Je suis capable de grimper sur n’importe quel support si je suis effrayée. J’ai d’ailleurs quelques photos mémorables !
Un souvenir de vacances ?
Les vacances, même si je voyage beaucoup, restent associées au temps passé l’été dans le mas familial dans l’Hérault. Ma grand-mère aux fourneaux et sa fameuse bourride, spécialité locale avec de la baudroie, les jeux avec les cousins et la préparation bouées/brassards/pelles et râteaux/ballons/goûter pour aller à la mer toute proche. Ce sont les mêmes vacances depuis trois décennies, que je ne raterai pour rien au monde.
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