Thierry Cotelle, le nouveau candidat à la mairie de Toulouse
« La politique pour servir et non pour devenir » pourrait être le slogan de campagne de Thierry Cotelle, qui annonce clairement sa candidature pour les élections municipales de 2020.
DRThierry Cotelle se dit aujourd’hui accompli, tant au niveau professionnel que politique. « Même si je ne considère pas le second comme devant être un outil de devenir pour un élu, mais plutôt comme un moyen de servir les concitoyens. » D’ailleurs, l’homme assure, parallèlement à son mandat de conseiller régional, un poste de directeur général d’une PME de 200 salariés spécialisée dans l’aéronautique. « Ma carrière, je la construis dans le monde du travail. La politique n’est pas un métier mais une fonction », précise Thierry Cotelle.
Pourtant, la chose politique l’a intéressée très tôt : « En CM2, je faisais déjà mes rédactions libres sur l’exil des Espagnols fuyant le franquisme. » À un âge où les enfants se passionnent pour les aventuriers et autres cow-boys, ceux qui se battent pour leurs idées sont ses héros.
Mais c’est en 1981, lors de la campagne de François Mitterrand pour les présidentielles, qu’il s’engage et milite auprès des jeunes socialistes. Il a alors 15 ans et défend un idéal social, le même qu’il revendique encore aujourd’hui, « loin du néolibéralisme ». C’est d’ailleurs pour cela qu’il quittera le Parti socialiste en 1993, pour le Mouvement républicain et citoyen de Jean-Pierre Chevènement, dont il est actuellement le secrétaire départemental. « Le PS est lui-même dissident du socialisme par le tournant libéral qu’il a pris depuis le traité de Maastricht », estime-t-il.
Il a pourtant fait partie de l’équipe municipale et métropolitaine sous le mandat de Pierre Cohen, prônant l’union de la gauche. Il a notamment participé notamment à la création de Toulouse Métropole Emploi, structure assurant les clauses sociales dans les marchés publics. Une union vite consumée puisqu’il a présenté en 2012, sa candidature aux élections législatives (dans la 9e circonscription) face au poulain socialiste Christophe Borgel. « Je n’ai rien contre lui, mais je n’ai pas aimé son parachutage commandité par Martine Aubry », se justifie-t-il.
Quatre ans plus tard, c’est au Conseil régional que l’on retrouve Thierry Cotelle, en charge de la mise en place de la nouvelle Agence de l’énergie et du climat. Mais, s’il ne prend pas son mandat à la légère, c’est déjà vers d’autres horizons que son regard se porte. Vers le Capitole, qu’il déclare ouvertement briguer.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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