Après avoir ébauché son modèle de “ville créative”, Jean-Luc Moudenc a présenté, ce lundi 27 janvier, douze mesures destinées à améliorer la qualité de vie des Toulousains. Nature en ville, qualité de l’air, mobilité et développement durable… Le maire sortant s’est attaché à faire des propositions concrètes.
« Nous voulons bâtir une ville plus fluide, agréable et verte », a rappelé Jean-Luc Moudenc, candidat à sa propre succession à la mairie de Toulouse, avant de détailler, ce lundi 27 janvier, les douze mesures concrètes qu’il souhaite mettre en œuvre en cas de réélection, pour améliorer la qualité de vie des habitants. En voici les principales.
Celui-ci a tout d’abord abordé la question de la mobilité et proposé d’améliorer, sans attendre, la réalisation de la troisième ligne de métro et le schéma du réseau de bus. « Nous devons agir prioritairement sur les lignes les plus saturées. Pour cela, nous avons défini un objectif consistant à équiper notre flotte de 50 % de véhicules articulés », a précisé Jean-Luc Moudenc.
Une solution complétée par l’engagement de réserver 10 millions d’euros par an du budget voirie de Toulouse métropole à la résorption des discontinuités cyclables. Cette enveloppe viendra s’ajouter aux crédits déjà engagés pour la création d’infrastructures dédiées aux modes de transport doux. L’amplitude des horaires d’ouverture du métro devrait être également élargie avec des rames en service jusqu’à trois heures du matin, dès le jeudi.
Enfin, le maire sortant envisage d’interdire la circulation automobile sur le pont Saint-Pierre pour augmenter encore l’espace réservé aux piétons et aux vélos en ville. « Piétonnier le Pont-Neuf n’est pas réaliste. C’est un axe trop structurant », justifie Jean-Luc Moudenc qui ne souhaite pas reproduire « l’erreur de la rue d’Alsace-Lorraine » en créant immédiatement des voies séparées.
Afin de faire baisser les concentrations de particules fines et de gaz à effets de serre, la tête de la liste Aimer Toulouse s’engage à supprimer totalement les bus diesel avant la fin du prochain mandat. Il fera également en sorte que tous les futurs véhicules de la collectivité (bennes à ordures, utilitaires…) fonctionnent au gaz naturel, à l’électricité au à l’hydrogène.
Pour inciter les Toulousains à s’équiper de nouveaux véhicules limitant la pollution atmosphérique, le maire sortant prévoit de « rendre gratuit pendant six ans l’intégralité du stationnement en surface pour les voitures électriques ». Celui-ci souhaite également multiplier par cinq le nombre de bornes de recharges disponibles en ville qui passerait ainsi de vingt à une centaine de points.
Pour limiter la facture énergétique de la collectivité, Jean-Luc Moudenc se propose d’investir massivement afin de rééquiper l’intégralité de l’éclairage public avec des ampoules à LED, avant 2023. Une décision qui pourrait baisser de 30 % la part de consommation électrique liée à ce poste. En parallèle de cette économie, l’édile souhaite doubler la quantité d’énergie verte produite par les panneaux photovoltaïques installés sur les bâtiments municipaux.
Le chauffage étant l’une des principales sources d’émission de gaz à effets de serre, Jean-Luc Moudenc prévoit de mettre en place un guichet unique d’information sur la rénovation énergétique. « Nous voulons relever le défi de la sobriété énergétique et moderniser 7 000 bâtiments par an », précise le candidat. Ce service municipal permettra non seulement de repérer les « passoires énergétiques » et de contacter leurs propriétaires, mais également de les orienter vers les aides à la réalisation de travaux existantes.
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