Longtemps benjamine du Conseil départemental de la Haute-Garonne, l’élue socialiste s’est très tôt intéressée à la question de l’emploi. Et a réussi à y apporter des réponses concrètes à l’échelle locale.
DR« Vous savez, nous venons d’initier un programme de mentorat pour les demandeurs d’emploi désireux de créer leur entreprise ! » Avant même d’évoquer son parcours, Sandrine Floureusses tient à partager son enthousiasme. L’emploi est le cheval de bataille de la vice-présidente du Conseil départemental. Au point d’avoir été chargée de ces questions au sein de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains (FNESR). « J’ai été confrontée à ces problématiques dès l’âge de 19 ans, alors que j’étais toute jeune conseillère municipale à Saint-Alban. Des dirigeants venaient me voir pour évoquer leurs difficultés de recrutement et des demandeurs d’emploi venaient à l’inverse en quête de solutions. »
Ainsi est née dans son esprit l’idée du Comité de bassin d’emploi du Nord toulousain, « structure de rencontre à l’échelle intercommunale », qui réunit organismes spécialisés, élus, chefs d’entreprises, etc., et qui a déjà « permis de trouver un boulot à 8000 personnes ». Une initiative qui résume l’image que Sandrine Floureusses se fait de la politique : « Être élue est une chance de faire avancer les choses plus vite qu’au travers d’associations par exemple, mais aussi d’expliquer aux gens l’importance des politiques publiques dans leur quotidien. »
Ce sont les lectures, notamment celles de Jean Jaurès ou de la pièce “Antigone” de Jean Anouilh, qui lui ont donné l’envie de s’engager. Cette petite fille de militants communistes choisit le PS, courant Rocard. Le début d’une histoire tumultueuse. En 1998, année de son entrée au Conseil général, elle doit faire face à la plupart de ses collègues qui soutiennent une candidature dissidente. La pilule est encore plus dure à avaler en 2017. Investie pour les élections législatives, elle se voit sacrifiée au nom d’un accord avec EELV… avant d’être réinvestie alors qu’elle avait maintenu sa candidature en dépit du risque d’exclusion du PS.
« Cet épisode a été un terrible manque de respect pour les militants et sympathisants déjà mobilisés pour ma campagne », se souvient celle qui a finalement été balayée par la vague LREM. Pour autant, Sandrine Floureusses ne se voit pas loin du PS : « J’y ai toute ma place, le parti a encore des valeurs à défendre ».
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