Concilier la quiétude d’un mode de vie de village et l’ambition de rayonnement d’une métropole à l’échelle européenne. Voilà l’équilibre que souhaite promouvoir Nadia Pellefigue dans le cadre de son projet ”Toulouse, ma vi(ll)e des 5 minutes”.
Il y a les grands projets d’ensemble, structurants, comme les Portes végétalisées, la mise en place d’un RER toulousain ou l’octogone-parc et son équivalent culturel… Et les engagements de proximité qui les prolongent et les concrétisent dans les territoires. En présentant son plan de développement ”Toulouse, ma vi(ll)e des 5 minutes”, Nadia Pellefique, la tête de la liste socialiste du mouvement Une nouvelle énergie (Une), défend sa vision d’une ville de proximité et de services à l’échelle des quartiers comme de la métropole.
« Ce que les gens aiment de Toulouse, c’est cette ambiance de vie de village où l’on trouve toute sorte de commerces à cinq minutes de chez soi tout en vivant dans une métropole. Mais ils ressentent un manque d’ambition en matière de rayonnement et une absence de dynamisme dans certains cœurs de quartier des faubourgs », constate la candidate. Celle-ci souhaite donc mettre en œuvre un « projet de ville » où un certain nombre de services sont accessibles, pour chaque habitant, à moins de cinq minutes. Soit une distance inférieure à 300 mètres à pied ou 1 kilomètre en vélo.
Nadia Pellefigue a donc ciblé six catégories de services essentiels à rapprocher des Toulousains. Tout d’abord, la candidate souhaite s’attaquer à la question environnementale et au cadre de vie en garantissant l’accès à un parc près de chez soi pour tous. Une démarche qui s’inscrit dans la continuité de ses projets de forêt urbaine et de création de jardins partagés ou de son permis de végétaliser.
Ensuite, la tête de liste du mouvement Une propose de renforcer le réseau de lieux culturels et des équipements sportifs. Chaque quartier sera ainsi structuré autour d’un projet phare sur le modèle de la Machine à Montaudran. En parallèle, la candidate promet de revenir sur la baisse des subventions de soutien aux acteurs locaux opérée par le maire sortant Jean-Luc Moudenc. Sans toutefois s’engager sur une enveloppe, des objectifs ou un calendrier, celle-ci précise que les aides seront attribuées en fonction de la qualité de projets et de leur correspondance avec les valeurs républicaines d’inclusion qu’elle défend.
Par ailleurs, Nadia Pellefigue s’engage à créer 1500 places en crèche (municipales, associatives ou familiales) sur la durée du mandat et développer des ”Maisons de santé pluridisciplinaires” pour lutter contre les déserts médicaux. En premier lieu dans les quartiers populaires. Sa volonté étant que tous les Toulousains aient accès à un professionnel de santé (médecin, infirmier, etc.) à proximité de son domicile. Autre idée de la prétendante au Capitole : multiplier les ”Kiosques des solutions”. Ces espaces d’accueil où les riverains pourront trouver toutes les informations administratives et relatives à la vie sociale du secteur.
Afin de soutenir les commerces de proximité, la candidate socialiste envisage d’exercer le droit de préemption de la Mairie et de proposer aux habitants concernés de cartographier leurs besoins par quartier. Enfin, pour que ce programme puisse prendre corps au sein d’une métropole en pleine croissance, Nadia Pellefigue, veut mettre l’accent sur les infrastructures de transport public et de mobilité douce. Elle compte notamment investir 40 millions d’euros pour créer 400 kilomètres de piste cyclable, multiplier les axes piétonniers et se pencher sur les idées de ligne de tramway rapide et de RER toulousain.
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