Si Marc Péré dresse un bilan plutôt satisfaisant de son mandat en matière de sécurité, Christine Gennaro-Saint n’est pas du même avis. La commune est décrite comme « l’une des villes les plus tranquilles » par le maire sortant, mais comme une « cité dortoir » méritant plus de surveillance par la candidate Les Républicains.
L’insécurité dans la
ville de L’Union est essentiellement liée aux vols et aux dégradations. Selon les données relatives à la zone gendarmerie de Toulouse-Saint-Michel, recouvrant 76 communes, 9 098 crimes et délits ont été recensés à L’Union en 2014, date de l’élection de Marc Péré. Bien que la lutte contre les cambriolages et les atteintes aux biens soit l’une des priorités des militaires de la brigade de L’Union, ce n’est pas assez pour l’opposition. « Réintégrer des astreintes du lundi jusqu’au dimanche » est une évidence pour Christine Gennaro-Saint, candidate LR aux prochaines élections municipales. « Il y a un certain manque dans les effectifs de police municipale ». Un constat directement adressé au maire sortant, qui se satisfait pour sa part de sa politique actuelle.
Marc Péré admet cependant qu’il reste du travail et rappelle que les 30 gendarmes présents sur la commune s’apprêtent à déménager, le chantier de construction d’une nouvelle gendarmerie débutant prochainement. Il a aussi pour projet d’installer des caméras de vidéo protections sur l’ensemble des bâtiments communaux de la ville.
« Les Unionais veulent être protégés »
Christine Gennaro-Saint est catégorique concernant les actions jusqu’à aujourd’hui : « La mise en place d’une politique de sécurité à L’Union n’a pas été le créneau du maire en place ». Malgré tout, elle partage aussi la volonté d’installer des caméras de surveillance dans la commune. Le combat fait toutefois rage entre les deux candidats et le ton est monté au micro de nos confrères de France Bleu Occitanie concernant le port d’armes pour les policiers municipaux. Christine Gennaro-Saint souhaite armer les agents dans le cadre légal. Il serait même irresponsable de ne pas le faire selon elle. Marc Péré répond par un « non » catégorique. Selon lui, l’équipe de gendarmerie en place est suffisante à faire régner la sécurité sur le territoire unionais.
Comme une réponse à son adversaire politique, l’édile a même résumé sa pensée en matière de sécurité sur les réseaux sociaux :
« Nous construisons des passerelles, pas des murs. » Un message publié fin 2019, à l’occasion de l’inauguration du projet Passerelle du lac.
« C’est un petit tweet philosophique pour montrer qu’il faut s’ouvrir aux autres et ne pas chercher à se replier sur soi-même et la passerelle c’est effectivement un signal d’ouverture », note Marc Péré.
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