Directeur général des services à la mairie d’Escalquens, il est membre du Parti socialiste depuis 1990 et assure aujourd’hui la fonction de secrétaire du PS toulousain. Malgré son engagement certain en politique, il ne s’est jamais présenté à aucune élection. Mais il se présente ici, aux lecteurs, en répondant à nos questions… décalées.
La dernière fois que avez susurré des mots bleus à quelqu’un ?
C’était lors de la présentation des textes des motions pour le congrès de mon parti, j’ai tout tenté pour séduire quelques militantes et essayer de les convaincre que notre organisation devait s’ouvrir, accueillir, débattre… Au final, 8%, mais Cambadélis a repris mon discours ! Lui, il a dit les mots bleus, ceux qui rendent les gens heureux…
Quelle note mettriez-vous à votre physique ? (sur 20)
Tout dépend du référentiel, du pays, du siècle, mais je vous rassure, je me trouve très beau. On me dit aussi souvent que je suis intelligent… je ne sais pas si je dois en tirer une quelconque conclusion ? Donc je dirais « doit persévérer ».
En amour, quel est le secret de l’harmonie ?
Le partage, l’égalité, la complicité… Un petit quelque chose d’indescriptible qui fait que l’on est bien.
Et la fausse note qui peut tout gâcher ?
Le mensonge révélé.
« Aimeriez-vous être Maire de Toulouse ? La question me flatte, merci, pourquoi pas ! »
Quel est votre principal défaut dans la vie tous les jours ?
J’achète virtuellement ; j’ai des coups de cœur, je m’imagine vivre sur une péniche, ou entouré de chevaux, au volant d’une voiture de plage, et surtout j’en parle… au final, je ne fais rien mais je nourris quelques fantasmes en saoulant mes proches.
Avez-vous déjà menti sur votre âge ?
Bien sûr, pour rentrer en boite à 16 ans et pour y retourner à 44.
La question qu’on ne vous a jamais posée mais à laquelle vous aimeriez répondre ?
Pensez-vous que Thomas Simonian (ex-rédacteur en chef du JT, ndlr) ressemble à Francois-Xavier Demaison ? Oui. Aimeriez-vous être Maire de Toulouse ? La question me flatte, merci, pourquoi pas, j’ai de vraies convictions, une bonne connaissance territoriale, j’aime cette ville, il y a tant à faire…
Quelle est la dernière personne que vous vous êtes mise à dos ?
Je pense qu’en fait il y en a plusieurs ; mes derniers choix politiques ont déplu, alors qu’ils n’avaient d’autre but que d’alerter. Beaucoup ne comprennent pas que lorsque l’on marche côte à côte, on marche tout autant dans le même sens que lorsque l’on est l’un derrière l’autre…
Avec qui aimeriez-vous échanger votre vie le temps d’une journée ?
J’aimerais avoir, au moins le temps d’une journée, le courage de personnalités telles que Pierre Brossolette, localement Jean Micoud, Joseph Ducuing. J’aime à penser que je pourrais avoir cet engagement, ces valeurs jusqu’au bout.
L’objet personnel qui vous tient le plus à cœur ?
Je suis assez peu attaché aux choses matérielles, mais beaucoup d’objets autour de moi ont une histoire; une encyclopédie offerte par de vieux camarades, des poupées réalisées au Sénégal, un tableau, une œuvre de Hopper, une bouteille de vin… J’aime les choses qui ont du sens.
Quand vous partez en vacances, qu’emportez-vous toujours dans votre valise ?
Au départ des rêves, des espoirs. Au retour des souvenirs, des rencontres, des émotions. J’ai la chance de pouvoir voyager, que dire de ma visite de Robben Island, de Gorée, de Saint Louis mais aussi tout simplement de journées sur le Tour de France, tout simplement l’humanité.
Quel trait de caractère vous fait fuir chez les autres ?
Justement, le manque d’humanité; les extrémistes. Je ne comprends pas ce qui nourrit leur haine. Ils me font peur… mais il faut combattre notamment avec l’arme de l’éducation populaire.
Avez-vous des photos dans votre portefeuille ?
Une ! Mon filleul, Antoine, futur grand joueur de rugby qui sera formé au Stade pour exploser à l’ASM et leur permettre de remporter un doublé historique !
Commentaires