Le quartier des Sept-Deniers, marqué par des sites emblématiques comme le stade Ernest-Wallon l’Espace Job ou la salle Nougaro, présente une moyenne d’âge de la population qui ne dépasse pas les 40 ans. Ce secteur résidentiel, dans lequel un tiers des actifs travaillent hors de la ville, attend avec impatience la troisième ligne de métro. Une infrastructure dont le tracé fait cependant débat.
Municipales Toulouse 2020 est allé à la rencontre des habitants des Sept-Deniers. Voici ce qu’ils attendent du nouveau maire.
«Tout d’abord, il est très compliqué de se rendre en centre-ville. Pourtant, je n’en suis pas si éloigné. Un seul bus y mène. De plus, le stationnement est trop compliqué quand on vient en voiture. Par ailleurs, la pollution devrait être réduite, et pour cela, il faut utiliser le vélo. Cela pourrait être bien de prendre l’exemple de Paris, où la réglementation est plus sévère.»
«Il serait plus intéressant d’avoir une utilisation plus accrue du vélo. D’habilleur, certains passages de pistes cyclables sont dangereux. D’autant plus que les transports sont en constante augmentation. Il y a quelques années le trajet était au prix de 1,60 euros. Actuellement le ticket a augmenté de 140 centimes. Si on prend les transports en commun quotidiennement cela revient cher.»
«Il faudrait baisser la taxe foncière. Il est aussi important de s’occuper du lien avec les périphéries car il est compliqué de se rendre à l’extérieur de Toulouse si l’on ne possède pas de voiture. Le centre-ville est bien traité mais les périphéries passent au second-plan. J’ai conscience que toutes ces choses sont difficiles à concilier mais c’est pourtant l’urgence.»
«Il est primordial d’améliorer les transports en commun, que les bus cessent de constamment être en retard. Dans le quartier des Sept-Deniers, nous sommes mal desservis, il n’y a pas de ligne directe. J’attends avec impatience que la ville possède enfin la troisième ligne de métro.»
« La pollution est l’un des plus grands problèmes de la ville. L’autre point noir concerne les parkings : pratiquement tous sont payants, le stationnement est compliqué. Il serait préférable de mettre en place des stationnements gratuits. Les transports tentent de combler ce problème mais cela reste insuffisant. »
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires