Pour la liste Archipel Citoyen, il y a urgence. Urgence climatique, bien sûr, mais également urgence à rompre avec la politique de Jean-Luc Moudenc et sa « dangereuse » vision de l’avenir. Pour cela, Antoine Maurice et ses colistiers appellent les électeurs à choisir, dès le premier tour, le projet qui fédérera la gauche.
« Cette élection doit-être un tournant », lance Antoine Maurice, tête de liste Archipel Citoyen, qui souligne la « très forte responsabilité » qui pèse sur les candidats. Pour lui, comme pour ses colistiers, la rupture avec la politique du maire sortant est une priorité. « Nous ne pouvons pas prendre le risque de laisser Jean-Luc Moudenc repartir pour un second mandat. Ce serait trop dangereux. Nous n’avons pas six ans pour agir face au dérèglement climatique », réagit Caroline Honvault, l’une des colistière et porte-parole du collectif.
Une urgence qui pousse donc Antoine Maurice à assumer la responsabilité du rassemblement. Derrière son programme si les électeurs confirment, au premier tour, la dynamique qui l’a placé en bonne position pour l’emporter. Derrière un autre projet d’alternative au maire sortant dans le cas où sa liste serait devancée par un autre mouvement de gauche.
Pour mettre toutes les chances d’incarner cette rupture dans la politique municipale, Antoine Maurice compte sur la constance, la cohérence et le courage de son équipe. Trois critères qu’il juge indispensables pour mener un véritable projet écologique de transition.
« On ne peut plus laisser croire que l’on peut persister dans l’immobilisme et ne rien changer à l’économie, sans alerter sur les risques que cela implique. Que ce soit l’augmentation du chômage sur notre territoire, la hausse des températures ou l’aggravation de la pollution. Ces deux derniers phénomènes mettront en péril la santé et la vie des plus fragiles », détaille Antoine Maurice qui insiste, dans une volonté de transparence, sur la nécessité d’accepter certains sacrifices.
Notamment celui de perdre des contre-allées ou des places de stationnement afin de faire de la place au vélo et aux transports en commun. « Nous nous engageons à construire 600 kilomètres de pistes cyclables ainsi qu’à prolonger le tram jusqu’à la gare, la ligne B du métro jusqu’à Labège et le téléphérique jusqu’à Malepère », appuie Romain Cujives, porte-parole et colistier Archipel Citoyen.
Au-delà des questions de mobilité, les membres d’Archipel Citoyen souhaitent instaurer une charte déontologique très stricte qui engagera tous les élus à adopter des pratiques de transparence systématique. Le collectif citoyen fait aussi de la solidarité, du contrôle des loyers, des services publics et d’un urbanisme tourné vers la nature et la culture des enjeux fondamentaux des six années à venir. « Nous sommes la liste qui va enfin rendre le pourvoir aux Toulousains et les protéger face aux désordres environnementaux et aux inégalités sociales qui se développent sur notre territoire », résume Antoine Maurice qui appelle les jeunes, qui se sont « fortement mobilisés pour le climat », à le soutenir, dès ce dimanche 15 mars.
Nicolas Belaubre
Nicolas Belaubre a fait ses premiers pas de journaliste comme critique de spectacle vivant avant d’écrire, pendant huit ans, dans la rubrique culture du magazine institutionnel ‘’à Toulouse’’. En 2016, il fait le choix de quitter la communication pour se tourner vers la presse. Après avoir été pigiste pour divers titres, il intègre l’équipe du Journal Toulousain, alors hebdomadaire de solution.
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