M. Lalane de Laubadère et S.Iclanzan
Le 22 janvier dernier le maire de Ramonville Christophe Lubac écrivait dans le JT à Jean-Luc Moudenc sur le prolongement de la ligne B de métro. Aujourd’hui ce sont Serban Iclanzan et Marion Lalane de Laubadère, candidats sur le canton Toulouse 11 pour la droite et le centre, qui lui répondent .
“Dans un exercice purement électoraliste, le candidat aux élections départementales et maire socialiste de Ramonville a interpellé les candidats de l’union de la droite et du centre aux prochaines élections départementales au sujet du prolongement de la ligne B du métro.
Il convient donc de rafraîchir les mémoires : En 2006, c’est Jean-Luc Moudenc qui inscrit le prolongement de la ligne B du Metro comme axe majeur du plan de déplacement urbain de la grande agglomération toulousaine.
C’est Pierre Cohen, maire socialiste de Toulouse qui, à l’automne 2008, renonce à lancer la concertation sur le prolongement de la ligne B du métro jusqu’à Labège. Ayant supprimé ce prolongement, les socialistes toulousains proposent de le remplacer par un simple bus.
Le Conseil Général se propose de financer ce projet sur les bases définies par Pierre Cohen. C’est suite à une campagne auprès des habitants que le Sicoval obtient que soit réinscrit fin 2011 le principe du métro, moyennant une participation de 141 millions d’euros.
“Pourquoi ce projet a-t-il traîné ?”
En 2012, la concertation annulée 4 ans plus tôt est enfin lancée. Du coup, le projet, qui devait voir le jour en 2013, est repoussé, au plus tôt, à 2019. Ce n’est que début 2014 avant d’être battu, que le maire socialiste adresse le dossier d’enquête publique aux services de la préfecture. Ce dossier est incomplet et doit donc être reformulé selon les avis des services de l’Etat (loi sur l’eau, compensations environnementales, études flux de transport). Depuis 2008, le contexte local était le suivant : la région, le département, le Sicoval, Toulouse Métropole et la mairie de Ramonville étaient entre les mains du Parti Socialiste. Depuis 2012, la France entière l’est aussi. Pourquoi ce projet a-t-il traîné ? Pourquoi refuser de reconnaître que ces retards sont le fruit de mésententes entre les baronnies de gauche ?
Il est vrai qu’un certain nombre des financements sont déjà budgétés. Puisque cette interpellation est faite dans le contexte des départementales où le Parti Socialiste présente un binôme (le maire de Ramonville et la conseillère générale sortante), il conviendrait de leur rappeler que les 80M€ sur lesquels s’était engagé le conseil général, seulement 40 M€ ont été budgétés à l’heure actuelle. Un détail n’est-ce pas ? L’enquête publique relative au PLB va donc pouvoir enfin avoir lieu. En même temps commencera l’étude de faisabilité du troisième axe de transport dans le cadre d’un nouveau plan de déplacements urbains (PDU) annoncé cette semaine par la métropole. Il serait comme un «trait d’union» desservant plusieurs grandes zones économiques entre Labège et Colomiers.La grande partie du financement d’un tel projet est portée par la métropole et non pas par les communes et communautés de communes satellites de Toulouse situées aux extrémités de ce grand axe qui en bénéficieraient. Nous sommes donc en présence de deux projets concomitants et pas forcément concurrents dont l’un s’inscrit dans le temps et l’autre (le PLB) qui doit encore absorber les retards des atermoiements des gouvernances de gauche. Aucune décision n’a été prise quant à l’adoption définitive d’un projet ou l’abandon d’un autre. Arrêtez de faire peur et de propager de fausses informations !
Si nous sommes élus conseillers départementaux, nous prenons l’engagement d’accompagner ces projets en toute objectivité avec comme seuls critères : l’efficacité de l’utilisation des fonds publics et l’amélioration du maillage du Sud-Est toulousain.
Le temps est à l’intérêt général et à la fin des petits arrangements entre amis au détriment de nos territoires. Les électeurs le savent.”
Commentaires
Uri le 20/09/2024 à 17:44
Donc si on comprend bien ce Monsieur et cette Dame prendront leurs ordre aupres du Maire de Toulouse, ou ils assurent déja des fonctions...
C'est quand même étranger la volonté des élus municipaux d'etre aussi conseiller départementaux... d'autant que personne nous explique comment ils géreront les conflits d'interets entre leurs casquettes...