Après une première expérience en tant que restaurateur à Carcassonne, Maxime Kaddache a vu les choses en grand avec Supernova, un lieu aussi hybride qu’original. Restaurant, pop-up store, épicerie… Les formats se mélangent dans cet espace situé dans le quartier toulousain de Belfort, où la cuisine se veut spontanée et créative.
“Il me semblait évident de mettre en avant tous les produits de l’art de la table. J’ai créé un lieu dans lequel j’aurais aimé entrer”, confie Maxime, qui a ouvert son établissement le 29 avril. Avant chaque service, il se rend au marché et compose son menu du jour en fonction de ce qu’il y trouve : “Plutôt que de commander les produits sur Internet, il y a ce rapport humain au marché qui rend les choses plus vivantes. Le fait de devoir chiner pour trouver la perle rare me plaît beaucoup.”
Chez Supernova, la carte n’est pas la seule à changer. Les cuisiniers aussi. Régulièrement, des chefs venus d’ailleurs sont invités à prendre les commandes de la cuisine, le temps de courtes résidences. “J’avais envie d’apporter de la fraîcheur, en accueillant des chefs qu’on ne voit pas forcément à Toulouse. On les reçoit pour deux à trois jours en moyenne, l’idée c’est qu’ils s’approprient le lieu et y laissent leur patte”, explique Maxime.
Pour la suite, il espère que ces collaborations viendront aussi d’elles-mêmes : “À long terme, j’aimerais que des chefs nous démarchent directement. J’ai une shortlist de cuisiniers avec qui j’adorerais travailler. Parmi eux, il y avait Daniel Morgan, et on a eu la chance de l’avoir pendant deux semaines. C’est vraiment une fierté”, jubile Maxime Kaddache.
À vouloir plaire à tout le monde, on risque parfois de ne plaire à personne. Une situation que Maxime entend bien éviter, en faisant preuve de discernement. “Il faut aller chercher la clientèle là où elle est, il faut l’intéresser. Mais tout en gardant une proposition traditionnelle, pour ne pas la brusquer. C’est un jeu d’équilibre plutôt intéressant”, s’amuse-t-il.
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