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Tarn. Le chantier Terra 2 bloqué par des activistes durant la matinée

Bryan Faham

3 février 2022 - 13:36

Des activistes opposés à la construction de l’entrepôt Terra 2 à Saint-Sulpice dans le Tarn ont bloqué les travaux d’aménagement du chantier durant la matinée du jeudi 3 février.

terra 2 tarn — Des activistes opposés à la construction de l’entrepôt Terra 2 à Saint-Sulpice dans le Tarn ont bloqué les travaux d’aménagement du chantier durant la matinée du jeudi 3 février. Crédit photo : ANV Cop 21

Le bras de fer continue. Des activistes opposés à la construction de l’entrepôt de 70 000 m2 Terra 2 à Saint-Sulpice dans le Tarn ont bloqué les travaux d’aménagement du chantier dans la matinée du jeudi 3 janvier. Ils ont été délogés par les forces de l’ordre vers 10h30. Plusieurs collectifs ont pris part à cette action, dont ANV Cop 21, Extinction Rébellion, Faucheurs Volontaires ou encore GNSA. Ils dénoncent un “grand projet inutile qui arbore fièrement les couleurs du greenwashing, avec des oxymores tels que « écologie industrielle », ou « économie circulaire mondialiste ».

“Nous avons bloqué le chantier à 7h30, avant l’arrivée des salariés”, raconte Gwarr Greff, d’ANV Cop 21. “Des militants étaient enchaînés aux grilles. Les policiers sont arrivés vers 9h30 et ont fait une première somation. Nous n’avons pas voulu partir évidemment, mais nous avons quand même été délogés par la force. Le chantier était donc de nouveau ouvert vers 10h30.”

Terra 2, une décision judiciaire attendue le 15 février

Les collectifs opposés à la construction de l’entrepôt Terra 2 dans le Tarn estiment que son “implantation entraînera de nombreuses nuisances pour les riverains, pollution, bruit, atteinte paysagère”. Ils notent également que “sur cet espace ont été recensées plus de cent espèces protégées qui sont actuellement mises en péril en pleine période d’hibernation”. Ils regrettent aussi “une dépendance excessive aux importations” et prônent “la relocalisation”.

“Une procédure judiciaire est en cours pour protéger la biodiversité locale”, selon Gwarr Greff. “Une décision est attendue pour le 15 février. Nous sommes suspendus à ça. Donc nous allons intervenir à nouveau d’ici là pour essayer de ralentir le chantier, car les dégâts sont considérables. Énormément de surfaces sont ratissées en une journée.”