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Une opération de démoustication après un cas de dengue à Montauban

Bryan Faham

22 septembre 2022 - 10:17

Des opérations de démoustication visant le moustique tigre, qui peut transmettre la dengue, sont menées autour de la gare de Montauban en Tarn-et-Garonne. Une personne contaminée s’est rendue dans cette zone.

dengue montauban — Des opérations de démoustication visant le moustique tigre, qui peut transmettre la dengue, sont menées autour de la gare de Montauban. / CC BY / coniferconifer

La lutte contre la dengue et les moustiques continue. Des opérations de démoustication seront menées dans les prochains jours à Montauban en Tarn-et-Garonne, annonce l’Agence régionale de santé d’Occitanie (ARS) dans un communiqué commun avec la préfecture, émis dans la soirée du mercredi 21 septembre.

Ces opérations de démoustication se dérouleront plus précisément dans les environs de la gare de Montauban. L’objectif est « d’éliminer tout moustique qui serait susceptible d’être infecté et potentiellement vecteur de la dengue », explique l’ARS. L’idée est d’ « éviter l’installation d’une chaîne locale de transmission du virus de la dengue ».

De telles opérations sont menées, car « l’Agence régionale de santé d’Occitanie a reçu un signalement d’un cas confirmé de dengue d’une personne ayant séjourné à Montauban fin août. La personne, originaire de la région Grand Est est aujourd’hui guérie », indique le communiqué.

Un cas de dengue repéré à Montauban

L’existence d’un cas de dengue sur le sol de la France métropolitaine revêt un caractère trivial. Cette maladie, généralement bénigne, sévit habituellement dans les zones tropicales. « La plupart du temps, les cas de dengue signalés en métropole sont des cas ayant contracté la maladie à l’occasion d’un séjour en zone tropicale. Ils reviennent infectés, on parle de cas importés », comme l’explique l’ARS.

« Cependant, le moustique tigre présent sur notre territoire est capable, s’il pique une personne infectée de retour de voyage, de transmettre après quelques jours le virus à une personne n’ayant pas voyagé. On parle alors de cas autochtone. »

La maladie peut alors se manifester chez la personne qui a été piquée en moyenne dans les 4 à 7 jours après la piqûre. Toujours selon l’ARS, « une situation de ce type a pu potentiellement se produire dans les lieux fréquentés par la personne infectée ».