Insolite : les rugbymen de Montauban rentrent d’un match avec le bus de leurs adversaires

Coincés en Bretagne à cause du brouillard qui empêchait leur avion de décoller, les rugbymen du club de Montauban sont finalement rentrés avec le bus de leurs adversaires, qui venaient de les battre 40 à 37 à Vannes, dans le Morbihan, ce samedi 11 février.

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Les rugbymen de Montauban sont rentrés de Bretagne avec le bus de leurs adversaires. CC Hiro

Un convoi pour le moins insolite. Ce samedi 11 février, les rugbymen de Montauban ont affronté les joueurs du club de Vannes, dans le Morbihan, pour un match de Pro D2. La rencontre s’est soldée par une défaite, 40 à 37, malgré un doublé dans les dernières minutes de l’international Semesa Rokoduguni. Jusque-là, tout allait – à peu près – bien. Mais c’est en se rendant à l’aéroport de Rennes, dans l’Îlle-et-Vilaine que les choses se sont corsées. Le brouillard breton a empêché l’avion que devaient emprunter les joueurs pour rentrer jusqu’à Toulouse d’atterrir à Rennes. Celui-ci a tourné au-dessus de Châteaubriant, à quelques kilomètres seulement de Rennes, sans toutefois pouvoir rejoindre la piste. Ce qui n’a pas manqué d’amuser les joueurs montalbanais.

Un bus gentiment prêté par leurs adversaires

Après plus d’une heure d’attente, le vol est finalement annulé. Le club a donc cherché une solution. En covoiturage ? Une quarantaine de passagers à forts gabarits, cela risquait d’être compliqué. À pied ? Avec plus de cinq jours de marche, les joueurs auraient peut-être été rentrés à temps pour leur rencontre face à Oyonnax. À 15h, toujours sans moyen de transport, les rugbymen ont suivi le coup d’envoi du match France-Irlande des Six Nations. Avant la fin de la première mi-temps, le club de Montauban a finalement trouvé une solution…

Le club de Vannes, qu’il venait d’affronter, leur a gentiment prêté son bus. Après un long et tumultueux périple, les rugbymen montalbanais ont finalement atteint leur destination, à 00h30…

Alix Drouillat: Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.