Après avoir ouvert deux restaurants à Montauban, Burger King inaugure le troisième dans le Tarn-et-Garonne. C’est à Castelsarrasin que le géant américain a décidé de s’établir, pour le plus grand bonheur des amateurs de whoppers.
Depuis jeudi 15 décembre, les fans de whoppers et autres steakhouses résidant à Castelsarrasin et aux alentours se lèchent les babines. Burger King vient d’ouvrir un tout nouveau restaurant, chemin de Notre Dame d’Alem.
Après avoir lancé une vaste campagne de recrutement, d’une soixantaine d’emplois, l’enseigne de fast-food s’étend donc un peu plus dans le Tarn-et-Garonne. C’est le troisième restaurant que le géant américain implante dans ce département. Il peut accueillir 210 clients, qui pourront profiter des 440 mètres carrés de l’établissement, dont les 90 mètres carrés de terrasse, mais surtout des hamburgers si réputés.
D’ailleurs, pour commander, plusieurs méthodes. A l’intérieur d’abord, si l’on veut manger sur place (les repas sont amenés à votre table) ou à emporter, à l’aide des huit bornes interactives installées à cet effet. A l’extérieur ensuite si l’on veut partir avec son menu, en passant par le Drive. Et pour ceux qui ne souhaitent pas venir jusqu’au restaurant, la livraison est également possible.
Mais certains sont ravis de l’arrivée de Burger King à Castelsarrasin, d’autres ne le sont pas vraiment, voire pas du tout, et l’ont fait savoir. Des militants de l’association L214, déguisés en serveur de l’enseigne, se sont ainsi invités à l’ouverture de l’établissement. Ils ont mené une action coup de poing le 17 décembre, soit trois jours après l’accueil des premiers clients. Leur objectif étaient de dénoncer les conditions d’élevage et d’abattage des poulets utilisés par l’enseigne.
Une action qui ne fera pas rebrousser chemin à ceux venus déguster leur menu mais qui permet toutefois de sensibiliser la clientèle aux pratiques des fast-foods.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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