Tarn-et-Garonne. Le maire qui a décroché le portrait du Président condamné à un rappel à la loi
21 février 2022 - 10:01
Le maire de Lavaurette Nils Passedat avait décroché le portrait du président de la République à cause de ses propos sur les non vaccinés.
Après avoir été convoqué devant le délégué du procureur, jeudi 17 février à Montauban, le maire de Lavaurette, dans le Tarn-et-Garonne, Nils Passedat, a été condamné à un rappel à loi.
À sa sortie du tribunal, le premier magistrat a déclaré devant une soixantaine de personnes : « Le parquet reconnaît la qualification d’outrage envers la préfète et le président de la République, mais il ne souhaite pas poursuivre. Ils n’ont pas voulu se couvrir de ridicule », comme le rapporte France 3.
Le maire décroche le portrait du Président
Son geste n’a visiblement pas été apprécié par la préfète du département, Chantal Mauchet. Le maire de Lavaurette dans le Tarn-et-Garonne Nils Passedat est condamné pour avoir décroché le portrait du chef de l’Etat Emmanuel Macron. Il a pris cette décision après que le chef de l’État ait déclaré « emmerder » les non-vaccinés dans Le Parisien. Il a ensuite expédié le portrait à la préfecture du Tarn-et-Garonne le 6 janvier dernier.
Le maire de Lavaurette Nils Passedat a ensuite fait l’objet d’une plainte déposée par Chantal Mauchet. Dans un courrier de réponse, la préfète lui reproche l’utilisation dans sa lettre accompagnant le portrait d’Emmanuel Macron de « termes outrageants à l’encontre du président de la République et du représentant de l’État dans le département », selon des propos rapportés par La Dépêche du Midi. Elle lui demande par ailleurs de remettre le portrait du Président.
Nils Passedat porte plainte contre la préfète du Tarn-et-Garonne
De son côté, Nils Passedat a également déposé une plainte contre la préfète du Tarn-et-Garonne pour « abus de pouvoir », et une autre contre le président de la République « pour outrage à la fonction présidentielle ».
De plus, il refuse d’afficher à nouveau le portrait du président de la République, car cela ne repose « sur aucune obligation légale » selon l’édile. « Il ressort de la tradition républicaine comme d’autres symboles auxquels la mairie de Lavaurette a recours. » Une décision qu’il maintient après sa contadmnation.
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